INN : Ca Mau s’efforce d’empecher les activites de peche illicite hinh anh 1Photo: VNA

Ca Mau (VNA) – Ca Mau est l’une des provinces pionnières dans l'installation de  dispositifs de surveillance pour tous les bateaux de pêche pour lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN).

Jusqu’à présent, plus de 1.300 navires à Ca Mau ont été équipés de dispositifs de surveillance. Il reste environ 3.000 navires qui devront être immatriculés et plus de 1.600  qui devront être dotés de dispositifs de surveillance.

Les eaux de Ca Mau, l’un des quatre principaux lieux de pêche du pays, possèdent de grandes réserves marines et sont riches en espèces à haute valeur économique.

Avec trois côtés bordées par la mer, la province de Ca Mau considère la pêche comme l'un de ses principaux secteurs économiques, créant des emplois pour des dizaines de milliers de travailleurs locaux et contribuant de manière significative au développement socio-économique provincial. Sa production moyenne annuelle atteint plus de 200 000 tonnes.

Dans le cadre des efforts du pays visant à faire supprimer l'avertissement sous forme de «carton jaune» de la Commission européenne (CE) pour l’INN, la province a publié environ 50 documents donnant des directions liées à la réorganisation des activités de pêche de manière durable, efficace et en toute sécurité.

La province renforce également la gestion des bateaux et des pêcheurs, les empêchant de violer les eaux étrangères pour pratiquer la pêche illégale.

Elle cherche à leur créer d’autres moyens de subsistance durable pour réduire l’exploitation des ressources maritimes et promouvoir la pêche responsable.

Depuis l’avertissement sous forme de "carton jaune" adressé en octobre 2017 par la Commission européenne (CE) au Vietnam au sujet de ses pratiques de pêche, le pays a pris diverses mesures pour régler le problème et récolté des résultats positifs, selon la Direction de la pêche du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MARD).

Ainsi, le Vietnam s’est alors appuyé sur les recommandations de la Commission européenne, en procédant à la révision de la loi sur l’aquaculture, approuvée par l’Assemblée nationale en novembre 2017, de manière à répondre aux exigences réclamées par la Convention internationale sur le droit de la mer de 1982, le Traité des mesures nationales de l’Organisation des Nations unies (ONU), ainsi que les plans d’action internationale de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture.

Par la suite, le gouvernement vietnamien a adopté la directive No45, en décembre 2017, pour demander en urgence aux organismes compétents de trouver des dispositifs de réparation, des plans d’action pour une vision jusqu’à 2025 à l’échelon national pour empêcher la pêche illégale. S’est ajoutée ensuite la décision No4840, adoptée par le ministère de l’Agriculture et du Développement rural à propos de la mise en œuvre des solutions d’urgence afin d’atténuer l’avertissement de la Commission européenne.

En avril 2018, ce ministère a fait appliquer des sanctions et des amendes dont le montant s’élevait jusqu’à un milliard de dôngs à des particuliers et des entreprises violant  la loi sur l'exploitation de produits aquatiques.

En mai 2019, le comité de pilotage pour la prévention et la lutte contre l'exploitation illégale des produits aquatiques a vu le jour. Composé de membres du gouvernement, de représentants du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, d’associations de pêche et d’autorités locales, il a pour mission de demander aux localités de contrôler les activités de pêche, de traiter les actes des pêcheurs contrevenant aux dispositions internationales que le Vietnam a  signées.-VNA