Inédit : bientôt le premier festival de culte des Déesses-Mères

Le premier festival de culte des Déesses-Mères aura lieu les 20 et 21 mai au temple Dong Cuong, district de Van Yen, province de Yen Bai.
Inédit : bientôt le premier festival de culte des Déesses-Mères ảnh 1 L’incarnation du général Hoang Bay (Ong Hoang Bay) au temple Bong, province de Nam Dinh. Photo: VNP

Yen Bai (VNA) – Le premier festival de culte des Déesses-Mères aura lieu les 20 et 21 mai au temple Dong Cuong, district de Van Yen, province de Yen Bai.

Cet évènement est organisé en réponse ​à l’Année nationale du tourisme 2017 - Lao Cai-Tay Bac. Elle réunira des artistes populaires pratiquant le culte des Déesses-Mères de l’ensemble du pays.

Dans le cadre de ce festival, il y aura une exposition de photos, d'images et des rites dans les pratiques liées à la croyance viêt dans les Déesses-Mères.

Ce festival sera l'acmé de l’Année nationale du tourisme placée sur le thème « Les couleurs du Nord-Ouest ».

Le temple Dong Cuong de Yen Bai est un site historique et culturel important dans le réseau de lieux de culte des Déesses-Mères.

Le culte des Déesses-Mères a été inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité.

Pour répondre à des demandes d’ordre spirituel, à des attentes quotidiennes et pour attirer la chance dans la santé comme au travail, les communautés du Vietnam vénèrent les Déesses-Mères des Trois mondes : le monde céleste, le monde de l’eau et le monde des montagnes et des forêts.

Parmi ces Déesses-Mères, on trouve Liêu Hanh (une nymphe descendue sur Terre qui a vécu comme un être humain et est devenue nonne bouddhiste), désignée comme la Mère du monde, et d’autres esprits considérés comme des héros légendaires.

Cette pratique traditionnelle est constituée d'un culte quotidien, de la participation à des cérémonies et des rituels comme celui de la possession spirituelle, ainsi qu'à des festivals qui ont lieu dans des temples consacrés aux déesses-mères.

Ces activités associées à la pratique aident à préserver une part de l’histoire de la communauté, de son patrimoine culturel et de son identité, avec certains aspects qui intègrent des costumes traditionnels, de la musique et des danses.

Les détenteurs et praticiens sont les membres du public, les gardiens de temples, les prêtres chargés des rituels, les médiums spirituels, les assistants et les musiciens qui transmettent oralement les connaissances et les savoir-faire aux nouveaux venus et aux membres des familles.

Le partage de valeurs communes et d’une croyance profonde en la compassion et en la grâce des déesses-mères est au fondement des relations sociales et lie les membres des communautés participantes. Le culte des Déesses-Mères contribue également à valoriser les femmes ainsi que leur rôle dans la société.

Le culte des Déesses-Mères est une singularité du Vietnam. Depuis des milliers d’années, cette croyance jouit d’une vitalité qui ne se dément pas, sans doute parce qu’elle est à l'origine du besoin spirituel de nos citoyens au fil des générations.

Ce culte traduit la conception du monde et la conception de vie chez les agriculteurs ainsi que la philosophie sur le patriotisme, sur la force et la morale du peuple. Il inclut, entre autres, le rituel hâu dông dans lequel sera présenté le chant châu van. Ce dernier est une forme d’art religieux qui combine chant et danse pour invoquer les esprits durant les cérémonies de possession du rituel hâu dông. Le rite hâu dông et le chant châu van sont souvent réalisés dans les temples où les saints sont vénérés.

Le rituel Hâu dông, appelé encore Hâu bong, considéré comme un rite religieux de la Déesse-Mère, est une activité religieuse populaire à la dimension à la fois spirituelle et artistique. Hâu dông est un rituel associé à des valeurs artistiques folkloriques, de littérature, musique, danse, arts plastiques, arts du spectacle et de fête populaire

D’après le ​professeur Ngô Duc Thinh, spécialiste de ce domaine, ce culte des Déesses-Mères est une croyance multiculturelle qui n’existe qu’au Vietnam. Il s’intéresse non seulement à la vie de l’homme après la mort, mais aussi à sa vie dans le présent avec ses trois vœux : santé, richesse et belle carrière. Ce qui explique pour quoi cette religion est toujours importante dans la vie moderne.

Ce culte qui s’est répandu dans le Delta du fleuve Rouge, notamment les provinces de Nam Dinh, Thai Binh et Ninh Binh, a une claire connotation patriotique, illustrée par le fait que près de 50 génies sont adulés dans ce culte, dont des célébrités historiques comme Trân Hung Dao, adulé en tant que Génie Trân. – VNA

Voir plus

Bun bo Huê-Patrimoine culturel immatériel national

Bun bo Huê-Patrimoine culturel immatériel national

"Les connaissances populaires sur le Bun Bo Huê" ont été officiellement reconnues comme patrimoine culturel immatériel national, dans la catégorie Savoirs populaires, conformément à une décision du Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, en 2025.

L’équipe nationale féminine de volley-ball des moins de 21 ans (U21) du Vietnam au Championnat de volley-ball Shanghai Future Stars 2025. Photo : thethao247.vn

Shanghai Future Stars 2025: le Vietnam écarte le Canada et va en demies

L’équipe nationale féminine de volley-ball des moins de 21 ans (U21) du Vietnam s’est imposée jeudi 17 juillet face à l’équipe U21 du Canada 3-0 en quart de finale du Championnat de volley-ball Shanghai Future Stars 2025, en Chine, se qualifiant ainsi pour les demi-finales du tournoi.

Un symbole de l’unité nationale et spirituelle du Vietnam reconnu par l’UNESCO

Un symbole de l’unité nationale et spirituelle du Vietnam reconnu par l’UNESCO

L’ensemble de monuments et de paysages de Yen Tu-Vinh Nghiem-Con Son, Kiep Bac (situé dans les provinces de Quang Ninh, Bac Ninh et la ville de Hai Phong) a officiellement été inscrit au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO le 12 juillet 2025. Il s’agit du neuvième site vietnamien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et du deuxième site interprovincial du pays, après la baie d’Ha Long – l’archipel de Cat Ba (Quang Ninh et Hai Phong).

La personne à qui l’on attache le fil doit le garder au poignet toute l’année, sans jamais le retirer, jusqu’à la prochaine cérémonie d'accueil du premier tonnerre. Photo : VNA

À la découverte des traditions uniques des O Du : fil au poignet et premiers noms

Depuis des centaines d’années, les O Du du village de Vang Môn, commune de Nga My, province de Nghệ An (Centre), ont su préserver, transmettre et valoriser de nombreuses coutumes, rituels culturels et croyances, reflétant une identité culturelle unique. Parmi eux, le rituel d’attacher un fil au poignet et la cérémonie de dénomination s’inscrivent dans la fête d’accueil du premier tonnerre de l’année, un rite spirituel important chez les O Du. Ces pratiques symbolisent l’harmonie entre l’homme et la nature, le respect des ancêtres ainsi que la gratitude envers le ciel et la terre.

Le Camp réunit 110 jeunes Vietnamiens résidant à l’étranger, en provenance de 31 pays et territoires de par le monde. Photo : VNA

Ouverture officielle du Camp d’été 2025 à Dak Lak

Le Camp d’été du Vietnam 2025, placé sous le thème « Ensemble, écrivons la suite de l’histoire de la paix », s’est officiellement ouvert mercredi 15 juillet dans la province de Dak Lak (Hauts plateaux du Centre).