Renforcer la participation des organisations sociales dans la sensibilisation sur le non emploi des cornes de rhinocéros a fait l'objet d'un colloque vendredi à Hô Chi Minh-Ville.

Cet évènement s'inscrit dans le cadre d'une campagne de sensibilisation destinée à réduire la consommation de cornes de rhinocéros lancée en août 2013 par l'organe chargé de la gestion de l'application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacés d'extinction (CITES) au Vietnam, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, ainsi que l'organisation Human Society International (HSI).

Selon Mme Teresa Telecky, directrice des programmes sur les espèces sauvages de l'HSI, le Vietnam est toujours considéré comme l'un des lieux du trafic de cornes de rhinocéros dans le monde.

Au Vietnam, la hausse de la demande de corne de rhinocéros provient de la croyance en ses pouvoirs de guérison du cancer et, plus largement, d'un regain d'intérêt pour la pharmacopée de la médecine traditionnelle, bien que les études scientifiques prouvent qu'elles sont exclusivement composées de kératine, c'est-à-dire la même matière que les ongles humains.

Mme Teresa Telecky a estimé que la sensibilisation au refus de consommation de la cornes de rhinocéros a un rôle important pour la protection de cette espèce annimale, avant d'encourager les organisations sociales à participer aux activités de communication.

D’après l'HSI, le monde recense actuellement environ 28.000 rhinocéros, dont deux variétés vivent en Afrique, et trois autres en Asie. En 2013, on compte plus de 1.000 rhinocéros abattus en Afrique où la population de cet animal est la plus élevée au monde. -VNA