Le lapin tigre (Nesolagus timminsi) est une espèce delapin asiatique proche du lapin de Sumatra qui a été observée en 2000au Vietnam et dans des zones reculées au Laos.
Selon le Docteur Pham Trong Anh, de l’Institut de l’écologie et desêtres vivants de l’Institut des sciences et des technologies duVietnam, le lapin tigre a été trouvé par des scientifiques russes auLaos en 1996 et en 2000 au Vietnam dans la réserve naturelle de PhongNha-Ke Bang (province de Quang Binh, Centre) et de Pù Mat (Nghê An,Centre). Il est cependant rare puisqu’on estime sa population d’entre100 et 200 individus seulement.
Les résultats del’«Étude du lapin tigre au Vietnam», réalisée par un groupe descientifiques de l’Institut de l’écologie et des êtres vivants,montrent que ce lapin tigre est une espèce endémique propre au Laos etau Vietnam.
Durant plusieurs années de recherches, lesscientifiques ont collecté plusieurs échantillons, pris des photos etcollecté diverses informations sur la présence de ce lapin tigre dansles provinces de Nghê An, Hà Tinh, Quang Binh, Quang Tri et ThuaThiên-Huê.
«Lors de nos recherches, nous en avonstrouvé plusieurs pris dans des pièges de la population locale. Ils’agit d’une chasse illégale qui conduit tout droit à l’extinctioncette rare espèce de lapin», déplore le Docteur Anh.
Selon lui,il n’y a pas à ce jour d’étude complète de ce lapin tigré, ce qui rendd’autant plus difficile d’évaluer la situation précise de cette espèce.
De fait, l'«Étude du lapin tigre au Vietnam» estconsidéré comme l’unique ouvrage en la matière, alors qu’elle ne faitque révéler l’ampleur de l’absence de données scientifiques sur cetteespèce, tels que caractéristiques biologiques, écologiques,démographique...
Le manque de projets de préservation est une des causes du risque d’extinction de plusieurs espèces. – AVI
L’irrigation intelligente mise en avant face à la sécheresse croissante
L’agriculture représente encore plus de 80% de la consommation totale d’eau du pays, ce qui exerce une pression croissante sur la sécurité hydrique et la pérennité de la production. Avec des sécheresses prolongées et des pénuries chroniques, le secteur est de plus en plus contraint d’abandonner les pratiques consommatrices d’eau au profit d’une irrigation efficace et résiliente face au changement climatique.