Hanoï (VNA) - Le travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines est de plus en plus renforcé et suit rigoureusement l'esprit directeur « sans zones interdites, sans exceptions » du secrétaire général du Parti Nguyen Phu Trong.
Il faut avoir une combinaison efficace entre la prĂ©vention et la lutte contre la corruption et la prĂ©vention et la lutte contre les pratiques malsaines, entre la prĂ©vention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines et lâĂ©dification et la rectification du Parti et du systĂšme politique ; il faut traiter strictement les affaires de corruption, les violations de la responsabilitĂ© de donner l'exemple des dirigeants Ă tous les niveaux.
La presse et les journalistes ont contribué par leurs efforts à cette lutte.
S'exprimant lors de la ConfĂ©rence nationale rĂ©sumant 10 ans de travail de prĂ©vention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines (30 juin 2022), le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Parti Nguyen Phu Trong, chef du ComitĂ© directeur central de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, a affirmĂ© : « Les agences de presse et les journaux ont activement participĂ© et accompagnĂ© le Parti, l'Ătat et les agences compĂ©tentes dans la prĂ©vention et la lutte contre la corruption. ».

Lors de sa 25e réunion (1er février 2024), le Comité directeur central de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines a conclu : En 2023, les agences de presse et les journaux ont publié plus de 27 000 articles sur la prévention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, soit 2,5 fois plus que 2022, créant une grande diffusion, un consensus et un soutien élevé auprÚs des cadres, des membres du Parti et de la population au regard de cette lutte.
En outre, il y a eu des journalistes qui ont osĂ© utiliser leur stylo, malgrĂ© les dangers, pour mettre en lumiĂšre de nombreuses affaires malsaines et fournir aux agences d'enquĂȘte des preuves de corruption, de violations Ă©conomiques, d'abus de pouvoir...
Mais le tableau du journalisme anti-corruption nâest pas tout rose.
Ăgalement lors de la ConfĂ©rence nationale rĂ©sumant 10 ans de travail de prĂ©vention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Nguyen Phu Trong a rappelĂ© : "Il est nĂ©cessaire de rĂ©gler le fait de donner les informations unilatĂ©rales, inexactes et provocatrices qui provoquent la confusion ; de protĂ©ger, de rĂ©compenser et dâencourager les journalistes qui arrivent en tĂȘte dans la lutte contre la corruption ; de dĂ©noncer, de critiquer et de rĂ©futer les allĂ©gations qui dĂ©forment et tirent parti du travail de prĂ©vention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines pour inciter, diviser et saboter notre Parti et notre Ătat. Il faut gĂ©rer strictement le signalement de fausses informations, la calomnie causant des consĂ©quences nĂ©gatives.".
A lâheure actuelle, de nombreux journaux rapportent des informations sur la sociĂ©tĂ© qui sont toutes grises ou remplies dâhistoires insignifiantes, avec peu de bonnes choses ou de bonnes personnes.
A l'Ăšre de la technologie 4.0, les journalistes sont non seulement en concurrence entre eux mais aussi avec les « journalistes du peuple ». Car aujourdâhui, nâimporte qui peut « faire du journalisme » avec juste un smartphone. Craignant dâĂȘtre plus lents que les rĂ©seaux sociaux, des journalistes se prĂ©cipitent pour rapporter les affaires sans avoir le temps de les Ă©valuer.

Certains journalistes, manquant de culture morale, n'ont pas pu surmonter la tentation matĂ©rielle et ont rejoint des groupes d'intĂ©rĂȘt. Ils empruntent le nom dâanti-corruption pour « attaquer » un groupe, protĂ©ger lâautre et pour critiquer le produit A afin dâaugmenter la valeur du produit B.
Le comportement ci-dessus va à l'encontre de l'article 8 du « Code d'éthique professionnelle du journalisme » composant dix articles, approuvé lors du 6e CongrÚs de l'Association des journalistes vietnamiens (mars 1995).
Il a y des journalistes, mĂȘme ceux qui ont Ă©tĂ© bien formĂ©s dans l'armĂ©e et ont obtenu plus ou moins de succĂšs dans leur carriĂšre, peuvent tomber dans un Ă©tat d'"auto-Ă©volution" et "auto-transformation" en raison d'un dĂ©clin de sa conscience politique dans le travail de prĂ©vention et de lutte contre la corruption.
Ils Ă©crivent des articles pour lutter contre la corruption et les pratiques malsaines, mais ils nâont pas pointĂ© la cause de chaque affaire prĂ©cise, ils ont implicitement laissĂ© comprendre aux lecteurs quâil sâagissait de la « nature du rĂ©gime ». Certaines personnes utilisent leur plume comme source de capital dâinvestissement pour leurs ambitions politiques personnelles et les placent au-dessus des intĂ©rĂȘts nationaux.
En 2018, l'article 75 de la Loi sur la prĂ©vention et la lutte contre la corruption mentionne Ă nouveau l'Ă©thique professionnelle des journalistes et la responsabilitĂ© sociale du journalisme rĂ©volutionnaire : les agences de presse et les journalistes ont la responsabilitĂ© de lutter contre la corruption, en rendant compte des affaires de lutte contre la corruption et les affaires de corruption ; de reflĂ©ter objectivement et honnĂȘtement les affaires et de respecter les rĂ©glementations de la Loi sur le journalisme et l'Ă©thique professionnelle lors du signalement de la corruption et des affaires de corruption.
Pour les journalistes, lâaction de "lutter" doit sâinscrire dans un esprit d'"Ă©difier". Lutter contre le mal, câest d'Ă©difier le bien. -VNA