Deux rares civettes palmistes d’Owston sauvées des trafiquants
Ninh Binh (VNA) – Deux rares civettes palmistes d’Owston (Chrotogale owstoni) destinées à la consommation ont été libérées par des défenseurs des animaux, a annoncé jeudi 22 septembre un représentant du parc national de Cuc Phuong, dans la province de Ninh Binh (Nord).

Elles ont été sauvés grâce
aux efforts coordonnés du parc national de Cuc Phuong, du Centre pour la
conservation de la faune du Vietnam (SVW, pour Save Vietnam’s Wildlife) et de la
police du district de Ngoc Lac, dans la province de Thanh Hoa (Centre), a-t-il
indiqué.
Les autorités ont confisqué deux mammifères
carnivores nocturnes de la famille des viverridés dans la soirée du 21
septembre dans le district de Ngoc Lac à deux trafiquants qui les ont achetées
à des braconniers.
Prises au piège dans la forêt, ces bêtes
sauvages ont été grièvement blessées aux jambes, dont l’une était très
affaiblie. Elles ont été transportées au Centre de sauvetage des animaux
sauvages du parc national de Cuc Phuong où elles sont examinées et soignées.
La civette palmiste d’Owston est l’une des
variétés les plus rares de civette au Vietnam. Inscrite sur la Liste rouge
mondiale des espèces menacées comme celle du Vietnam, elle est classée parmi
les espèces en danger à protéger en urgence.

Recherchées non seulement pour leur fourrure gris-jaune à bandes noires, mais aussi pour leur musc qui est utilisé dans la
pharmacopée traditionnelle ou non, les civettes palmistes d’Owston font donc
l’objet d’un braconnage plus élevé que les autres variétés.
Le directeur du SVW, Nguyên Van Thai, a fait savoir que le parc national de Cuc Phuong
collabore avec le SVW pour étendre la construction d’un programme d’élevage
conservatoire, aussi appelé reproduction en captivité, des civettes
palmistes d’Owston en vue d’une réintroduction
dans le milieu naturel.
Un centre d’élevage conservatoire devrait
être construit sur près d’un hectare dans le parc national de Cuc Phuong avec 50
aires pour autant de civettes palmistes
d’Owston d’où chaque année six à dix d’entre elles
seront relâchées en pleine nature. – VNA