Deux personnes poursuivies pour divulgation des secrets d’État

La police de Hô Chi Minh-Ville a terminé l’enquête et a demandé au Parquet populaire municipal d’engager des poursuites pénales contre deux personnes accusées de "divulgation volontaire des secrets d’État"
Hô Chi Minh-Ville(VNA) - La police de Hô Chi Minh-Ville a terminé l’enquête et a demandé auParquet populaire municipal d’engager des poursuites pénales contre deuxpersonnes accusées de "divulgation volontaire des secrets d’État".
Deux personnes poursuivies pour divulgation des secrets d’État ảnh 1L’ancien président du conseil d’administration de Saigon Co.op Diêp Dung. Photo: thanhnien.vn

Nguyên Hoai Bac, unancien agent de la sécurité publique, et Lê Thi Phuong Hông, font face à cechef d’accusation retenu contre eux sur le fondement de l’article 337 du Codepénal 2015 qui a été révisé et complété en 2017.

La police a également demandéde poursuivre Diêp Dung, ancien président du conseil d’administration de l’Uniondes coopératives commerciales de Saigon (Saigon Co.op), pour "appropriation de documents de secret d’État" en vertu de l’article 337 du Code pénal 2015 amendé etcomplété en 2017.

En décembre 2020, Diêp Dung a déjà étépoursuivi pour "abus de pouvoir d’un dépositaire public". – VNA

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L’accusé Nguyên Van Dài. Photo diffusée par la VNA

La justice vietnamienne condamne Nguyên Van Dai et Lê Trung Khoa à 17 ans de prison

Ces co-accusés qui faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt émis le 5 décembre 2025 par l’agence de police d’enquête du ministère de la Sécurité publique, sont condamnés pour "production, détention, diffusion ou dissémination d’informations, de documents ayant un contenu opposable à l’État de la République socialiste du Vietnam" en vertu de l’article 117, clause 2 du Code pénal.

Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.