A partir du 19 octobre, des écoles de Kuala Lumpur et de plusieurs Etats malaisiens ont dû fermer leurs portes en raison du retour d’épaisses fumées blanches provoquées par des feux agricoles en Indonésie.
La qualité de l’air est très fortement affectée. Le 18 octobre à 18h, l’indice de pollution de l’air (Air pollutant index-API) dans 16 zones malaisiennes avait atteint un niveau nuisible sur le plan de la santé publique. Depuis un mois, plusieurs écoles malaisiennes ont dû fermer leurs portes quelques jours à cause de la pollution atmosphérique.
Ce brouillard nocif pollue depuis le mois dernier plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, dont la Malaisie. Ces feux sont provoqués par les cultures sur brûlis pratiquées en Indonésie, une technique primitive et surtout illégale, utilisée pour défricher et fertiliser des sols pour la plantation, en l'occurrence, de palmiers à huile et autres plantes pour la fabrication de pâte à papier. Le phénomène se répète chaque année en saison sèche depuis 20 ans, mais leur intensité est particulièrement vive cette année en raison du phénomène El Nino.
Selon le ministère malaisien des Ressources naturelles et de l’Environnement, l’intensité de la pollution de l’air est due partiellement au changement de la direction des vents en raison de la présence successive des typhons Koppu et Champi dans le Pacifique, lesquels ont poussé les feux sur les îles indonésiennes de Kalimantan et Sumatra vers la Malaisie. Ce changement de direction des vents prendra fin le 21 octobre. -VNA