Le vice-ministre de la Défense Nguyên Chi Vinh a reçu mercredi à Hanoile directeur du Centre international de déminage humanitaire de Genève(CIDHG) Stephan Husy.
Saluant les aides accordéespar le CIDHG au Vietnam ces derniers temps, il a demandé au CIDHG deguider les modes d'élargissement de la coopération internationale dansles opérations de déminage, de se coordonner dans l'information del'opinion publique sur la situation des bombes et mines non explosées auVietnam et de coopérer avec les bailleurs de fonds dans la recherche denouvelles techniques de déminage.
L’ambassadeurStephan Husy a souhaité que le Vietnam partage ses expériences dedéminage et aide les pays dans la même situation. Il a invité le généralNguyên Chi Vinh à visiter le CIDHG. L'invitation a été acceptée avecplaisir.
Le même jour, un forum sur le règlement desconséquences laissées par les bombes et mines et autres munitions nonexplosées datant de la guerre a été organisé à Hanoi sous les auspicesdu ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affairessociales et du CIDHG.
Dans son intervention, levice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affairessociales Bui Hông Linh a affirmé que les conséquences graves de laguerre étaient encore très présentes, menaçant la vie des habitants,empêchant le développement socioéconomique et la lutte contre lapauvreté.
Aussi est-il nécessaire à tendre les mainsde la communauté nationale et internationale?, de renforcer lacoopération, de promouvoir les liens de partenariat pour régler ceproblème, a-t-il indiqué.
Hautement appréciant lesacquis du Vietnam dans ce domaine, Stephan Husy a estimé que le Vietnamétait le pays en tête dans les opérations de déminage, car la plupartdes ressources dans ce domaine proviennent du budget d'Etat. Le Vietnamparticipe aussi de plus en plus aux actions de la communautéinternationale pour régler ce problème.
Nous souhaitons soutenir ces efforts du Vietnam et apprendre des expériences vietnamiennes, a-t-il souligné.
D'ici 2015, le Vietnam nécessitera 14.000 milliards de dongs (près de700 millions de dollars) pour régler les séquelles des bombes et mineset assurer le bien-être social dans les zones encore dangereuses. Lapriorité est accordée à la réinsertion sociale des victimes, lasensibilisation au risque des mines et à l’élaboration des normes surle règlement des conséquences des débris de guerre.
Selon une enquête, des centaines de milliers de tonnes d'enginsexplosifs remontant à la guerre sont encore enfouies sur une superficied'environ 6,6 millions d'ha, qui font plus de 1.000 morts et blesséschaque année. – AVI