Un jourde juin vers 20h00, dans une salle d’environ 15 m 2 , une dizaine dejeunes regardent avec attention un nouveau film d'An, leur ami. Après,il leur explique la réalisation de son film en anglais et répond à leursquestions en anglais également. Enfin, le professeur et artiste NguyênTrân Uu Dam corrige leurs fautes d’expression.
Il s’agit d’uneformation du projet «L’anglais pour les artistes» qui est organisépendant une semaine par l’espace d’art Ga O à Hô Chi Minh-Ville. Elleest animée par les trois artistes étrangers vivants au Vietnam que sontErin O'Brien, Antonio Rosciano et Richard Streitmatter-Trân, lesquelsdonnent une excellente occasion aux jeunes de pratiquer l’anglais.
Chaquemois, la plupart des nouveaux espaces comme le San Art au 3, rue MêLinh dans l’arrondissement de Binh Thanh, ou le Dia project, dans ledistrict de Binh Chanh, organisent des formations dans les arts, desworkshops, des rencontres et des échanges... entre des artistes et lepublic, en particulier des jeunes. En disposant d’une petite salle etd’un projecteur, on peut organiser des rencontres sur divers thèmescomme la conception de dessins, les techniques de réalisation de dessinsanimés, ou simplement des analyses d’œuvres arts d’installation...
Des programmes variés
Lorsde ces dernières années, grâce à l’intégration au monde et aux réseauxsociaux, le nombre de jeunes recherchant de tels espaces d’art augmentede plus en plus. Les personnes impliquées sont issues d’univers trèsdifférents, artistes, étudiants, employés de bureaux, ingénieurs,médecins, hommes d’affaire...
Fréquentant régulièrement cesespaces, Minh Quy, 23 ans, explique que «grâce à mes rencontres avecles artistes, je m’enrichis de leurs expériences pour me perfectionner».
Plusieurs étrangers visitent régulièrement cesespaces d’art. Trà Nguyên, chargée des relations extérieures de l’espaceSan Art remarque que « l’art contemporain est encore étranger pourbeaucoup de Vietnamiens, mais certainement pas pour les étrangers quiviennent souvent pour des expositions et autres évènements artistiques.Certaines écoles internationales emmènent leurs élèves de primaire auxexpositions'' . "Mais, nous souhaitons que ces activités attirentdavantage de Vietnamiens car ils sont l’objectif principal de cesnouveaux espaces d’art" , ajoute- t-elle.
Pour les espacesd’art, le client est considéré comme un roi. Ils privilégient lesconnaissances artistiques sur la base de livres, de revues et de films.«Une fois, nous avons fait en sorte de satisfaire trois clients quivoulaient découvrir un film iranien» , indique Nguyên Nhu Huy, ledirecteur de l’espace artistique Ga O.
Comme Ga O, les autresespaces tels Decibel Louge ou Saigon Outcast projettent des filmsplusieurs fois par semaine. Après chaque projection, un débat estorganisé.
L’espace San Art possède même une salle de lecturegratuite ouverte aux jeunes de 10h30 à 18h30 chaque jour, avecclimatiseur, accès Internet par wi-fi, et un fonds de 2.000 livres etrevues d’art. - VNA

An Giang illumine la consécration du Festival de la déesse Bà Chua Xu au mont Sam
La cérémonie de réception du certificat de l’UNESCO inscrivant le Festival de de la déesse Bà Chua Xu au mont Sam au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité et ainsi que l’ouverture solennelle du festival, auront lieu à 20h00 mercredi 19 mars au Parc national du tourisme Nui Sam.