Le Vietnam est depuis quelques années premier producteur et exportateur mondial de poivre. Le développement spectaculaire du poivre vietnamien s’explique d’abord par le fait que le Vietnam réunit toutes les conditions favorables, à savoir, la nature, la main d’œuvre et les capacités scientifico-techniques pour produire et transformer le poivre.
Et pourtant, le prix du poivre vietnamien reste inférieur à celui d’autres pays, faute de qualité et de labels mondialement reconnus. Labeliser le poivre est une évidence pour ce pays qui tente d’élargir ses exportations à long terme. Explications de la Voix du Vietnam.
Ces 5 dernières années, les exportations vietnamiennes de poivre ont atteint de 800 millions à 1 milliard de dollars. Actuellement, le poivre vietnamien est présent dans 80 pays et territoires. Depuis début 2013, le pays a exporté plus de 38.000 tonnes de poivre pour une valeur de plus de 254 millions de dollars, soit une hausse de 20% en glissement annuel.
Dô Ha Nam, président de l’Association des producteurs de poivre du Vietnam, fait savoir : «L’exportation vietnamienne de poivre a fait un bond spectaculaire. Le pays totalise maintenant près de la moitié des parts de marché mondial. Les autres exportateurs doivent suivre le prix imposé par le Vietnam».
Bien que l’exportation de poivre s’accélère, le rendement reste aléatoire, faute d’une application synchrone dans la chaîne de production - de la culture, à la récolte, en passant par la transformation. De plus, il n’existe pas encore de liens solides entre le cultivateur et l’entreprise exportatrice. Jusqu’à présent, l’écoulement du poivre doit passer par un intermédiaire, comme ces petits détaillants qui prennent une belle marge.
Nguyên Ba Thinh, cultivateur de poivre dans le district de Chu Se, dans la province de Dak Lak, sur les Hauts plateaux du Centre, explique : «L’irrégularité de la qualité du poivre récolté fait baisser le prix sur le marché mondial, ce qui affecte aussi sa réputation. Nous souhaitons que les entreprises exportatrices fournissent aux bons cultivateurs un certificat affirmant que leur poivre répond aux critères internationaux. Comme ça, il sera vendu à un prix plus élevé».
Pour cela, l’Association des producteurs de poivre de Chu Se vient de créer un centre qui permet aux cultivateurs de vendre directement aux entreprises sans passer par un intermédiaire, stabilisant le prix et facilitant la traçabilité. Ce modèle doit être élargi à d’autres localités, selon l’Association des producteurs de poivre du Vietnam. Le gouvernement s’attache aussi à soutenir la promotion des poivres de Phu Quôc et de Chu Se à l’étranger ; dans la ligne de mire, les Émirats arabes unis et l’Union européenne.
D’après Dô Ha Nam, président de l’Association des producteurs de poivre du Vietnam, pour une exportation durable, tous les acteurs sont concernés : organes compétents, cultivateurs et exportateurs.
«Il faut tout d’abord créer une organisation chargée d’écouler le poivre sur place. Une autre mission sera de sensibiliser les cultivateurs à l’importance d’une culture pérenne pour une exportation durable. Pour y parvenir, l’intervention des scientifiques et des organes de surveillance de la qualité de produits sera bienvenue», dit-il.
Définir un label national pour le poivre, c’est un but à atteindre ; tout comme celui d’exporter pour plus d’un milliard de dollars de cette marchandise cette année. - VNA
Et pourtant, le prix du poivre vietnamien reste inférieur à celui d’autres pays, faute de qualité et de labels mondialement reconnus. Labeliser le poivre est une évidence pour ce pays qui tente d’élargir ses exportations à long terme. Explications de la Voix du Vietnam.
Ces 5 dernières années, les exportations vietnamiennes de poivre ont atteint de 800 millions à 1 milliard de dollars. Actuellement, le poivre vietnamien est présent dans 80 pays et territoires. Depuis début 2013, le pays a exporté plus de 38.000 tonnes de poivre pour une valeur de plus de 254 millions de dollars, soit une hausse de 20% en glissement annuel.
Dô Ha Nam, président de l’Association des producteurs de poivre du Vietnam, fait savoir : «L’exportation vietnamienne de poivre a fait un bond spectaculaire. Le pays totalise maintenant près de la moitié des parts de marché mondial. Les autres exportateurs doivent suivre le prix imposé par le Vietnam».
Bien que l’exportation de poivre s’accélère, le rendement reste aléatoire, faute d’une application synchrone dans la chaîne de production - de la culture, à la récolte, en passant par la transformation. De plus, il n’existe pas encore de liens solides entre le cultivateur et l’entreprise exportatrice. Jusqu’à présent, l’écoulement du poivre doit passer par un intermédiaire, comme ces petits détaillants qui prennent une belle marge.
Nguyên Ba Thinh, cultivateur de poivre dans le district de Chu Se, dans la province de Dak Lak, sur les Hauts plateaux du Centre, explique : «L’irrégularité de la qualité du poivre récolté fait baisser le prix sur le marché mondial, ce qui affecte aussi sa réputation. Nous souhaitons que les entreprises exportatrices fournissent aux bons cultivateurs un certificat affirmant que leur poivre répond aux critères internationaux. Comme ça, il sera vendu à un prix plus élevé».
Pour cela, l’Association des producteurs de poivre de Chu Se vient de créer un centre qui permet aux cultivateurs de vendre directement aux entreprises sans passer par un intermédiaire, stabilisant le prix et facilitant la traçabilité. Ce modèle doit être élargi à d’autres localités, selon l’Association des producteurs de poivre du Vietnam. Le gouvernement s’attache aussi à soutenir la promotion des poivres de Phu Quôc et de Chu Se à l’étranger ; dans la ligne de mire, les Émirats arabes unis et l’Union européenne.
D’après Dô Ha Nam, président de l’Association des producteurs de poivre du Vietnam, pour une exportation durable, tous les acteurs sont concernés : organes compétents, cultivateurs et exportateurs.
«Il faut tout d’abord créer une organisation chargée d’écouler le poivre sur place. Une autre mission sera de sensibiliser les cultivateurs à l’importance d’une culture pérenne pour une exportation durable. Pour y parvenir, l’intervention des scientifiques et des organes de surveillance de la qualité de produits sera bienvenue», dit-il.
Définir un label national pour le poivre, c’est un but à atteindre ; tout comme celui d’exporter pour plus d’un milliard de dollars de cette marchandise cette année. - VNA