Un meeting en écho au mois d’action national de prévention et de lutte contre le Sida et à la Journée mondiale de lutte contre le sida s’est tenu le week-end dernier à Cân Tho (Sud) sur le thème "Vers un avenir sans nouvelle infection".

Garantir le droit à l’éducation des personnes en âge de la scolarisation, le droit à l’emploi, aux soins et à une bonne intégration familiale et communautaire des séropositifs, enfants inclus, tels sont les engagements du gouvernement vietnamien à l’égard de la communauté internationale.

Ces engagements, prévus par le Plan d’action national en faveur des enfants affectés par le VIH/Sida sur la période 2010-2020, sont concrétisés par divers textes promulgués par les ministères du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, de l’Education et de la Formation, et de la Santé.

Le vice-ministre de la Santé Nguyên Thanh Long a souligné lors du meeting que dans sa stratégie nationale de prévention et de lutte contre le sida jusqu’en 2020, le Vietnam avait reconnu le sida comme étant une pandémie dangereuse, une menace pour la santé humaine et pour l’avenir de la population.

Le ministère de la Santé a rendu publics à la mi-novembre les progrès effectués dans la mise sous traitement de malades. Avec plus de 68.000 de personnes recevant des médicaments antirétroviraux, il annonce un bon millier de nouveaux cas du sida sous traitement mensuel.

Signe d’une attention grandissante des établissements sanitaires accordée aux enfants séropositifs, le nombre de ces derniers ayant accès à la thérapie gratuite s’est élevé à 3.567 au 31 juin 2012, soit 25 fois plus qu'en 2005, année du lancement du programme de soins pour les enfants atteints par le virus.

Le travail de prévention de la contamination du virus d'immunodéficience humaine de la mère à l'enfant a été élargi, avec également la mise en place un diagnostic précoce du virus pour les moins de 18 mois.
Selon un rapport publié par le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, 64% des enfants affectés par le VIH/Sida ont eu accès aux services de soins alternatifs basés sur la famille et la communauté.

Le directeur de l’ONUSIDA au Vietnam, Tony E.Lisle, a affirmé que l’ONUSIDA et d’autres organisations internationales étaient toujours aux côtés des Vietnamiens dans la lutte contre cette pandémie. Selon lui, la communauté internationale salue les efforts et initiatives du Vietnam dans cette lutte. – AVI