Le colloque "Sécurité en Asie-Pacifique : réajustement des politiques et orientations de coopération" a eu lieu mercredi à Hanoi sous l'égide de l'Institut des Sciences sociales du Vietnam et de l'Université Takushoku du Japon.

Les scientifiques vietnamiens et japonais ont abordé la situation et les dernières évolutions en Asie de l'Est et du Sud-Est, le réajustement des politiques de grands pays et leur impact sur la sécurité régionale, les mesures de garantie de la paix, de maintien de la sécurité et du développement en Asie-Pacifique, le mécanisme d'édification de la confiance, la gestion des conflits, ainsi que la coopération pour le développement commun.

Les orientations de coopération ont pour but de promouvoir les relations de partenariat stratégique, de renforcer les relations bilatérales et multilatérales entre le Vietnam, le Japon et les autres pays de la région.

Le professeur associé, docteur Tran Khanh de l'Institut d'étude de l'Asie du Sud-Est a estimé que la Mer Orientale est la sphère géopolitique de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est) et des pays qu'elle regroupe en son sein. C'est pourquoi, l'association doit participer plus activement au règlement des différends, ce pour consolider la paix, maintenir le moteur promouvant les relations d'amitié et de coopération dans la région ainsi qu'avec les partenaires étrangers.

S'agissant des liens Vietnam-Japon, les participants ont indiqué qu'il fallait approfondir ces relations de coopération stratégique et valoriser les atouts de chacune des deux nations.

"Les deux parties doivent établir des mécanismes d'échange d'informations et se consulter pour les nouvelles politiques sur la sécurité maritime, nucléaire ; l'adaptation aux calamités naturelles ; l'échange, la formation des officiers et techniciens de l'Armée ; le développement des forces de l'ordre en mer comme l'administration de la pêche, la supervision et la police maritime", a souligné Tran Khanh.

"Les différends en Mer Orientale relèvent non seulement du conflit d'intérêts des pays relatifs à la souveraineté territoriale, à la sécurité nationale, aux droits de juridiction et à l'exploitation des ressources naturelles, mais encore de l'ambition stratégique et de la volonté de contrôle géopolitique en Asie du Sud-Est. Des facteurs qui, une fois conjugués, provoquent des tensions menaçant la paix, la stabilité et la sécurité dans la région et dans le monde", a-t-il conclu. - AVI