Cinq villes aseaniennes main dans la main pour realiser l’accord de Paris hinh anh 1Hô Chi Minh-Ville est l’une des villes les plus vulnérables à l'impact des changements climatiques. Photo : sggp.org.vn.

 
Hanoi (VNA) - Hanoï, Hô Chi Minh-Ville, Jakarta (Indonésie), Kuala Lumpur (Malaisie) et Quezon (Philippines) ont annoncé leur engagement commun de respecter les accords de Paris, le 18 juin à l'Académie régionale de l'Asie du Sud-Est C40 à Jakarta.

Les cinq villes se sont associées à plus de 70 autres sous les auspices de C40 pour lancer officiellement le programme d’actions pour le climat C40 pour la région Asie du Sud-Est.

Mark Watts, directeur exécutif de C40, a déclaré que les villes d'Asie du Sud-Est comptaient parmi les plus dynamiques au monde. Ce sont  également certaines des villes les plus vulnérables à l'impact des changements climatiques.

Cet engagement de Jakarta, Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Kuala Lumpur et Quezon est une étape importante pour lutter contre la hausse de la température mondiale dans les limites de sécurité établies par la science.

Selon l’indice global de risque climatique (Global Climate Risk Index), quatre des 10 pays les plus vulnérables aux changements climatiques dans cette région sont le Myanmar, les Philippines, la Thaïlande et le Vietnam. La région compte plus de 50 villes côtières et abrite plus d'un demi-million d'habitants.

De plus, il s’agit de l’un des endroits les plus touchés par les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que canicule et tempêtes, de plus en plus intenses avec de fortes pluies, qui provoquent des inondations catastrophiques.

L'impact des changements climatiques peut sérieusement compromettre la sécurité alimentaire en Asie du Sud-Est. De nombreuses études montrent une réduction significative des rendements de riz et de céréales. Si ce problème n'est pas résolu, il menacera l'avenir des générations futures et l'environnement dans la région.

Le C40 coopère actuellement avec cinq villes d'Asie du Sud-Est dans le cadre du Plan d'action sur le climat pour l'Asie du Sud-Est, qui vise  à renforcer les capacités de préparation et de mise en œuvre de plans d'action à long terme pour le climat.

Cela signifie mettre en œuvre des actions de transformation pour lutter contre les changements climatiques en réduisant les émissions provenant des bâtiments, des transports, de la production d'énergie et de la gestion des déchets, tout en améliorant les capacités de gérer les impacts des changements climatiques pour une meilleure résilience. -NDEL/VNA