L'économie vietnamienne continuera de croître fortement en dépit du ralentissement du processus de restructuration des entreprises publiques, selon Bloomberg.
Dans un récent article sur l'économie vietnamienne, Bloomberg a cité les propos du Premier ministre Nguyên Tân Dung lors de l’ouverture de la 10e session de l’Assemblée nationale, 13e législature, selon lesquels l’économie nationale devrait croître fortement avec 6,7% de croissance attendus en 2016, contre 6,5% estimé pour cette année.
"D'ici cinq ans, le Vietnam vise une croissance économique de 6,5% - 7% par an. L'inflation devrait atteindre 2% cette année, le plus bas niveau depuis ces 15 dernières années", a souligné Nguyên Tân Dung. Boomberg a également cité l’affirmation du chef du gouvernement vietnamien : "La croissance économique du Vietnam l’année prochaine sera la plus forte depuis 9 ans. Elle sera soutenue par les exportations et l'investissement étranger".
Cependant, cette agence a indiqué qu'"un nuage assombrit le panorama économique du Vietnam, c’est la question de la hausse de la dette publique et l’échec du gouvernement à atteindre l’objectif de 289 entreprises étatiques privatisées en 2015".
Réforme économique
Selon Bloomberg, le rythme du processus de réforme économique est trop lent. Et l'agence de citer le Premier ministre Nguyen Tan Dung : "La restructuration et la réorganisation des entreprises d'État dans le secteur agricole ralentissent et manquent d'objectifs spécifiques. La stabilité macroéconomique n’est pas encore durable avec des déficits budgétaires élevés et une dette publique qui augmente rapidement".
"Malgré les difficultés, le Vietnam maintient son engagement de privatiser les entreprises publiques. Le gouvernement estime qu’après la privatisation, les entreprises auront une plus grande capacité financière et une meilleure gouvernance", a affirmé Nguyên Tân Dung.
Selon Bloomberg, les rapports financiers de 2.400 entreprises après une année d’actionnarisation montrent que les recettes ont augmenté de 34% et le bénéfice après impôts, de 99,9%. La croissance du crédit en 2015 pdevrait avoisiner 17% - le plus haut niveau depuis 2011. -CPV/VNA