La BAD a cependantindiqué dans un communiqué de presse du 5 mars que le nouvel ''indexd'intégration'' montre que la coopération de l'Asie dans d'autressecteurs, comme ceux du commerce et du tourisme, sera plus difficile.
Cet ''index d'intégration'' est calculé dans le cadre del'établissement de ce rapport bisannuel sur la base de contrôles del'investissement direct étranger, des marchés de capitaux, de lacorrélation entre niveaux de production, du commerce et du tourisme.L'index d'intégration de l'Asie est passé de 100 points en 2001 à 233,27points en 2010, puis a été affecté par les retombées de la crise dedette publique en Europe en descendant à 192,22 points en 2011.
Outre le commerce et le tourisme, les marchés de capitaux de l'Asie sesont liés plus étroitement, notamment dans le cadre de l'ASEAN+3 -association des nations de l'Asie du Sud-Est outre la Chine, laRépublique de Corée et le Japon -avec l'élargissement de leurcoopération par l'"Initiative de Chiang Mai" de l'ASEAN afin derenforcer la sécurité de leur système financier, ou encore l'Inde et lespays d'Asie du Sud qui font de même.
Le rapport a souligné que l'intégration financière est pire que celle dans les deux secteurs précités.
Le commerce de services dans la région fait face à nombre de problèmesen raison des blocs commerciaux régionaux comme l'accord de partenariattrans-pacifique (TPP) et le Partenariat économique intégral régional(RCEP) dans lequel l'ASEAN a un rôle central. En outre, lamultiplication des accords de libre-échange entraîne une augmentationdes coûts pour les exportateurs. En janvier 2013, l'Asie comptait 109accords de libre-échange et 148 conventions en la matière. -AVI