Cette dernière décennie, la VAVA développe sesactivités dans 59 villes et provinces avec plus de 325.000 membres etentretient des relations étroites avec 500 organisations et particuliersde 30 pays dans le monde entier. Il a plaidé contre 37 producteurs deproduits chimiques américains et n'a cessé de leur demander, ainsi qu’augouvernement américain, au nom des plus de 3 millions de victimesvietnamiennes, de prendre leurs responsabilités et de traiter lesconséquences de l'utilisation de leurs défoliants durant la guerre duVietnam.
D’autre part, le Parti et l’Etat ont promulguébeaucoup d’options et politiques préférentielles en faveur des victimesde l’agent orange. De nombreuses organisations et particuliers dans ethors du pays les ont beaucoup soutenu, à la fois financièrement etmatériellement pour qu’ils puisse surmonter leurs difficultés etaméliorer leur quotidien.
Le général Ngo Xuan Lich,également président du Département de la politique de l’Armée populairedu Vietnam, a souhaité que la VAVA poursuive ce combat sur la base dudroit international pour rendre justice aux victimes de cet herbicidetoxique.
A cette occasion, la Commission millitairecentrale du ministère de la Défense a remis 8 milliards de dongs d’aide,soit près de 400.000 dollars à la VAVA.
Pendant la guerre du Vietnam, l’armée américaine a déversé environ 80millions de litres de défoliants toxiques, lesquels contenaient près de400 kg de dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, quiperturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives del’organisme.
Plus de 4,8 millions deVietnamiens ont été directement exposés aux herbicides, dont 3 millionsen subissent encore les séquelles. Aujourd’hui arrive la quatrièmegénération et les dégâts sanitaires sont toujours là, catastrophiques.-VNA