Recevant mercredi àHanoi une délégation du groupe de dialogue Vietnam-Etats-Unis surl'agent orange/dioxine, la dirigeante vietnamienne a estimé que letraitement des conséquences de la guerre était une tâche durable etdifficile qui nécessite de grands efforts des parties.
Elle a salué l'administration américaine qui a participé activement cesderniers temps au règlement de ce problème, comme la décontamination dela dioxine à l'aéroport de Da Nang (Centre). La vice-présidente a enoutre apprécié la coordination américaine dans la lutte contre lapauvreté, l'assistance des handicapés et le traitement des séquelles dela guerre au Vietnam.
Mme Nguyen Thi Doan a souhaité quele groupe de dialogue Vietnam-Etats-Unis sur l'agent orange continue decontribuer au règlement des conséquences de cet herbicide toxique afind'atténuer la douleur des victimes vietnamiennes.
De soncôté, M. Elliot Gerson, vice-directeur de l'Institut Aspen, a souhaitécontinuer de coopérer avec le Vietnam dans le règlement des conséquencesde la guerre. Il a affirmé poursuivre les aides humanitaires en faveurdes victimes vietnamiennes.
Selon lui, les informationsrecueillies lors de cette visite seront adressées à l'Administrationaméricaine pour trouver des solutions plus efficaces en faveur duVietnam. - VNA
Plus de grands-parents, moins de petits-enfants : un défi majeur pour le Vietnam
Le Vietnam aborde une phase décisive de son histoire démographique. D’après les données nationales, le pays compte désormais 16,1 millions de personnes âgées, soit plus de 16% de la population, mais surtout… un rythme de vieillissement parmi les plus rapides du monde. Cette mutation s’accompagne d’une chute persistante du taux de fécondité. Les projections tablent sur 1,63 enfant par femme en 2050, et seulement 1,38 en 2100 - bien loin du seuil de remplacement de 2,1.