Hanoï (VNA) - Le procès en première instance de l’affaire de "meurtre" et d"'oppositionà l'encontre de personnes exerçant une fonction publique", survenue dansle hameau de Hoanh, commune de Dong Tam, district de My Duc à Hanoï, s'estterminé après une semaine de jugement. La plupart des accusés ont accepté lapeine. Dans cette affaire, l'infraction est trop évidente, les conséquencessont particulièrement graves, rien ne peut justifier l'acte de tuer troispoliciers et soldats en fonction publique.
Un jugementstrict
Selon le verdictde première instance, dans cette affaire il y avait six accusés : Le Dinh Cong,Bui Viet Hieu, Nguyen Van Tuyen, Le Dinh Doanh, Le Dinh Chuc et Nguyen QuocTien, qui avaient joué un rôle de cerveau et de leader ; commis des actescriminels ; préparé des outils, des moyens ; assigné les tâches àd'autres accusés et aussi avaient attaqué directement les forces compétentes.Alors, ils doivent subir la peine la plus élevée et la plus sévère par rapportaux autres accusés.
Parmi les sixaccusés mentionnés, Le Dinh Cong a joué le rôle de cerveau et de leader,souvent manipulant, incitant, appelant aux actes de protestation, organisantdes réunions, publiant des clips vidéo, diffusant directement sur des réseaux sociauxla déclaration de tuer de 300 à 500 policiers ... Il a activement préparé desoutils, des moyens et assigné les tâches à d'autres accusés. Il a dirigé et octroyéde l'argent pour acheter de l'essence, des grenades ; a fabriquédirectement des bombes et les a jetées vers les forces compétentes. Le DinhChuc (frère cadet de Cong) a directement versé de l'essence dans la fosse,provoquant la morte de trois policiers.
Considérant queles conséquences causées par les accusés Cong et Chuc sont particulièrementgraves, faisant preuve de hooliganisme, de cruauté, de perte d'humanité etd'incapacité à se réformer, le Conseil de jugement a décidé d'appliquer lapeine la plus sévère : peine de mort.
Le Dinh Doanh (filsde l'accusé Cong) a versé de l'essence dans un bassin, allumé le feu et poussé cebassin dans la fosse où trois policiers et soldats sont tombés. C'est l'actecausant directement la mort des policiers et soldats. Ce comportement montre duhooliganisme, de l'agressivité et de la rigueur dans le meurtre. L'accusélui-même a été jugé trois fois pour de nombreux crimes.
Selon le Conseilde jugement, l'accusé doit être définitivement écarté de la vie sociale.Cependant, l’accusé a un père et un oncle punis de mort, durant le processus dejugement, il a avoué toute ses infractions de sorte que le Conseil dejugement a décidé de le condamner à la prison à perpétuité.
La tolérance dela loi
Après l’achèvementdes séances d’interrogatoire des accusés, un représentant du Parquet a analyséle rôle et le niveau du crime de chaque accusé et a décidé de convertir lesaccusations de «meurtre» en «opposition à l'encontre de personnes exerçantune fonction publique” en faveur de 19 accusés. Par conséquent, la peine que lereprésentant du parquet a demandé d’appliquer à ces personnes était égalementréduite. De plus, le représentant du parquet a continué de demander au Comitéde jugement de réduire encore les peines au profit des accusés, ce démontrantla politique humanitaire de l'État à l'égard des personnes ayant commis desinfractions.
Le représentantdu Parquet a analysé et examiné spécifiquement le comportement de chaque accusé,les motifs et les objectifs du crime. Les accusés ont admis qu'ils avaient uneconnaissance limitée de la loi et ils ont aveuglément fait confiance et ontsuivi Le Dinh Kinh. Les accusés ne font pas l'objet d'une opposition féroce,ayant une participation modérée à cette affaire, n'effectuant pas directementdes actes tuant trois policiers et soldats.
Selon lesestimations du Conseil de jugement, la plupart des accusés avaient attaqué dansle but de s'opposer aux forces fonctionnelles pendant leur service. Alors, leConseil de jugement a accepté la proposition du Parquet de transférer le crimeet de réduire la peine des accusés. Sur cette base, 19 accusés dans cetteaffaire ont subi des peines plus légères. Le nombre d'accusés recevant unecondamnation avec sursis était de 14, soit le double de la proposition initialedu Parquet (7 personnes).
Face à lacondamnation du tribunal, Pham Cong Lam (père de Pham Cong Huy - un policierdécédé dans l'affaire) a exprimé son accord avec la clémence du Conseil dejugement lorsqu'il a décidé d’atténuer les peines pour les accusés. Selon M.Lam, grâce à la clémence, les accusés auront l’opportunité de retourner chezeux, de réédifier leur vie et de devenir de bons citoyens.
En examinant lescrimes du groupe de six accusés pour le «meurtre», le Conseil de jugement s'estégalement concentré sur les circonstances atténuantes. Il a constaté que l’accuséBui Viet Hieu de 70 ans, n’avait pas directement causé la mort des policiers etsoldats ; l'accusé Nguyen Van Tuyen était une personne handicapée,déclarant sincèrement et aidant activement l'agence d'enquête à clarifier lesactes criminels des autres accusés; l'accusé Nguyen Quoc Tien avait uneattitude de déclaration sincère, n’avait pas directement causé la mort des policierset soldats... Par conséquent, le Conseil de jugement a condamné ces trois accusésà une peine plus faible que celle proposée par le Parquet afin que ces accusésaient la possibilité de revenir bientôt dans la communauté et de devenir despersonnes utiles pour la société.
La conscience s’éveille
Au cours duprocès, de l'interrogatoire et de l'argumentation au tribunal, la plupart desaccusés ont exprimé leurs regrets et présenté des excuses aux familles des décédés.Ils ont expliqué que leurs actes illégaux étaient dus à une connaissancejuridique limitée, une poursuite aveuglée d’autres ... Leurs actes criminels étaientclairs, indéniables, pas besoin de nouvelles excuses ou d’une autre enquêtesupplémentaire. Ils étaient conscients de leur comportement et ont promis dedevenir de bons citoyens. Ils se sont engagés à ne jamais violer les lois etrèglements de l'État.
Les accusés ont plaidépour admettre tous ses crimes et demander pardon, tout en promettant de ne plusjamais enfreindre la loi.
La justice a étérendue. Les personnes qui enfreignent la loi doivent en payer le prix. Ellesdoivent subir des peines à la mesure de leur crime. Ils sont eux-mêmes nonseulement conscients de leurs erreurs, mais encore avouent sincèrement leurculpabilité. Leur conscience s'est éveillée, sachant le bien et le mal. Ilssouhaitent corriger leurs erreurs. L’importance est qu'elles comprennent le bonchemin qu'elles doivent emprunter. - VNA