Hanoï, 9 avril (VNA) – En Indonésie, un nombre croissant de personnes reportent leur mariage, selon l'agence nationale des statistiques.
Des voyageurs attendent des bus pour rentrer dans leur ville natale avant l'Aïd Al-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne musulman du Ramadan, à Bekasi, près de Jakarta, le 6 avril 2024. (Photo : AFP)
Seuls 1,58 million de couples en Indonésie se sont mariés l'année dernière, soit 128,00 de moins qu'en 2022.
Ce nombre est en baisse constante depuis 2018, année où 2,01 millions de mariages ont été enregistrés dans le quatrième pays le plus peuplé du monde.
Même si la baisse des chiffres du mariage peut être courante dans les pays dont la population diminue, la population indonésienne augmente chaque année, ce qui souligne les inquiétudes des experts quant au changement d'attitude à l'égard du mariage.
Le pays le plus peuplé d’Asie du Sud-Est comptait 277,5 millions d’habitants en 2023, contre 267 millions en 2018.
Le sociologue Dede Oetomo, professeur d'études de genre à l'université Airlangga de Surabaya, dans l'est de Java, a déclaré que la jeune population indonésienne était en augmentation, mais que le nombre de mariages à l'échelle nationale était en baisse.
Une baisse du taux de nuptialité mettrait en péril l’objectif déclaré de l’Indonésie de devenir un pays développé d’ici à ce qu’elle célèbre son centenaire de son indépendance en 2045.
Hasto Wardoyo, directeur de l'agence indonésienne de planification familiale (BKKBN), a déclaré que l'Indonésie souhaitait capitaliser sur son bonus démographique actuel – une période au cours de laquelle les personnes en âge de travailler sont plus nombreuses que celles qui sont économiquement dépendantes, et qui atteindra son apogée entre 2020 et 2035 – pour éviter d'être coincés dans le piège du revenu intermédiaire.
Les pays tombent dans le piège du revenu intermédiaire s’ils ne parviennent pas à passer d’une économie à faibles coûts à une économie à forte valeur ajoutée. Pour réussir la transition, la croissance démographique doit être suffisamment forte pour contribuer à alimenter la croissance économique. Par conséquent, la baisse des mariages et des taux de natalité qui en découlent suscite des inquiétudes.- VNA
Des voyageurs attendent des bus pour rentrer dans leur ville natale avant l'Aïd Al-Fitr, qui marque la fin du mois de jeûne musulman du Ramadan, à Bekasi, près de Jakarta, le 6 avril 2024. (Photo : AFP) Seuls 1,58 million de couples en Indonésie se sont mariés l'année dernière, soit 128,00 de moins qu'en 2022.
Ce nombre est en baisse constante depuis 2018, année où 2,01 millions de mariages ont été enregistrés dans le quatrième pays le plus peuplé du monde.
Même si la baisse des chiffres du mariage peut être courante dans les pays dont la population diminue, la population indonésienne augmente chaque année, ce qui souligne les inquiétudes des experts quant au changement d'attitude à l'égard du mariage.
Le pays le plus peuplé d’Asie du Sud-Est comptait 277,5 millions d’habitants en 2023, contre 267 millions en 2018.
Le sociologue Dede Oetomo, professeur d'études de genre à l'université Airlangga de Surabaya, dans l'est de Java, a déclaré que la jeune population indonésienne était en augmentation, mais que le nombre de mariages à l'échelle nationale était en baisse.
Une baisse du taux de nuptialité mettrait en péril l’objectif déclaré de l’Indonésie de devenir un pays développé d’ici à ce qu’elle célèbre son centenaire de son indépendance en 2045.
Hasto Wardoyo, directeur de l'agence indonésienne de planification familiale (BKKBN), a déclaré que l'Indonésie souhaitait capitaliser sur son bonus démographique actuel – une période au cours de laquelle les personnes en âge de travailler sont plus nombreuses que celles qui sont économiquement dépendantes, et qui atteindra son apogée entre 2020 et 2035 – pour éviter d'être coincés dans le piège du revenu intermédiaire.
Les pays tombent dans le piège du revenu intermédiaire s’ils ne parviennent pas à passer d’une économie à faibles coûts à une économie à forte valeur ajoutée. Pour réussir la transition, la croissance démographique doit être suffisamment forte pour contribuer à alimenter la croissance économique. Par conséquent, la baisse des mariages et des taux de natalité qui en découlent suscite des inquiétudes.- VNA
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