Vingt-deux Chinois arrêtés pour actes criminels de haute technologie

La police de la province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud) a interpellé 22 Chinois, dont deux femmes, dans la ville de Vung Tàu soupçonnés d’actes criminels de haute technologie, a-t-elle fait savoir.
Vung Tàu (VNA) – La police de la province de Bà Ria-Vung Tàu (Sud) a interpellé 22 Chinois, dont deux femmes, dans la ville de Vung Tàu soupçonnés d’actes criminels de haute technologie, a-t-elle fait savoir le 20 décembre.
Vingt-deux Chinois arrêtés pour actes criminels de haute technologie ảnh 1Les Chinois arrêtés dans la ville de Vung Tàu. Photo: vietnamnet.vn

Ces personnes ont été arrêtées le 19 décembre dans trois villas et un hôtel dans les premier et deuxième quartiers de la ville balnéaire lors d’une opération menée conjointement avec des unités du ministère de la Sécurité publique, a-t-elle précisé.

La police a saisi sur ces lieux 41 ordinateurs, 13 portables, plus de 300 téléphones mobiles, 13 jetons de sécurité, un ensemble de dispositifs de lecture et de fabrication de fausses cartes bancaires, 33 cartes bancaires chinoises, plus de 200 plaques bancaires, environ 650 millions de dôngs, 100 dollars et 8.500 yuans.

Sur les ordinateurs allumés, les enquêteurs ont découvert des données montrant que ces personnes étaient en train de se connecter à des pages web utiliées pour organiser des jeux d’argent en ligne illégaux, et des données personnelles relatives aux comptes bancaires des particuliers aux Etats-Unis, au Royaume-Uni.

Les personnes interpellées ont dit aux enquêteurs qu’ils sont venus au Vietnam pour fabriquer de fausses cartes bancaires et participer aux jeux d’argent en ligne. – VNA

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Le ministère de la Sécurité publique révèle que près de 40.000 milliards de dôngs (environ 1,6 milliard de dollars américains) ont été perdus depuis 2020 suite à des escroqueries en ligne. Photo d'illustration: vnba.org.vn

Les escroqueries en ligne ont coûté 1,6 milliard de dollars depuis 2020

L’une des méthodes les plus courantes consiste à se faire passer pour des policiers, des fonctionnaires et agents publics de la justice. Les victimes sont contactées par téléphone ou en visioconférence et menacées de poursuites judiciaires, puis incitées à transférer de l’argent pour «vérification» ou pour régler de prétendues affaires.