La Chambre de Commerce et d’Investissement du Vietnam (CCIV) a récemment publié un rapport d’étude du secteur du bois du Vietnam, avec le soutien du projet d’assistance au commerce et à l’investissement de l’Europe (EU-MUTRAP).
Ce rapport est réellement un document utile non seulement pour les entreprises de ce secteur, mais aussi pour les décideurs politiques qui participent à la négociation d’accords de commerce, notamment de l’accord de libre-échange Vietnam-UE (ALE Vietnam-UE).
À cette occasion, un colloque intitulé «la filière du bois du Vietnam dans le contexte d’une intégration au monde et de la négociation de l’ALE Vietnam-UE» a été co-organisé le 18 novembre à Hanoi par la CCIV et le projet EU-MUTRAP. Mme Nguyên Thi Thu Trang, expert de ce dernier projet, a estimé qu’en tant que secteur économique bénéficiant d’une croissance remarquable, le bois et ses dérivés figurent ces dernières années parmi les premiers produits d’exportation majeure du Vietnam. Toutefois, ce secteur manque d’orientations de développement correctes en termes de gammes de produits, de débouchés et d’élévation des capacités de production et de compétitivité.
Actuellement, le Vietnam demeure le 2e exportateur asiatique de ces produits, et le premier d’Asie du Sud-Est, le bois et l’ameublement vietnamien étant présents dans près de 100 marchés du monde.
Fin juillet, le pays recensait 3.500 entreprises en activité dans la transformation du bois, 340 villages de métiers, ainsi que des dizaines de milliers d’établissements de transformation du bois. Mais la plupart ne sont que de petites ou moyennes entreprises. En outre, elles doivent importer de 30 à 50% de leurs matières premières et 90% de leurs outils et machines.
«Ces derniers temps, le gouvernement vietnamien a pris de nombreuses politiques privilégiées relative au bois, mais elles concernent majoritairement la sylviculture. C’est pourquoi, il faudrait, en premier lieu, élaborer des politiques de développement de zones de matières premières en accordant une priorité à certaines essences et, en second lieu, accorder des crédits préférentiels aux entreprises en vue de développer la culture de ces essences», a suggéré Mme Nguyên Thi Thu Trang. En outre, il est nécessaire de leur accorder des politiques fiscales pour soutenir ce secteur, a-t-elle ajouté. -CPV/VNA
Ce rapport est réellement un document utile non seulement pour les entreprises de ce secteur, mais aussi pour les décideurs politiques qui participent à la négociation d’accords de commerce, notamment de l’accord de libre-échange Vietnam-UE (ALE Vietnam-UE).
À cette occasion, un colloque intitulé «la filière du bois du Vietnam dans le contexte d’une intégration au monde et de la négociation de l’ALE Vietnam-UE» a été co-organisé le 18 novembre à Hanoi par la CCIV et le projet EU-MUTRAP. Mme Nguyên Thi Thu Trang, expert de ce dernier projet, a estimé qu’en tant que secteur économique bénéficiant d’une croissance remarquable, le bois et ses dérivés figurent ces dernières années parmi les premiers produits d’exportation majeure du Vietnam. Toutefois, ce secteur manque d’orientations de développement correctes en termes de gammes de produits, de débouchés et d’élévation des capacités de production et de compétitivité.
Actuellement, le Vietnam demeure le 2e exportateur asiatique de ces produits, et le premier d’Asie du Sud-Est, le bois et l’ameublement vietnamien étant présents dans près de 100 marchés du monde.
Fin juillet, le pays recensait 3.500 entreprises en activité dans la transformation du bois, 340 villages de métiers, ainsi que des dizaines de milliers d’établissements de transformation du bois. Mais la plupart ne sont que de petites ou moyennes entreprises. En outre, elles doivent importer de 30 à 50% de leurs matières premières et 90% de leurs outils et machines.
«Ces derniers temps, le gouvernement vietnamien a pris de nombreuses politiques privilégiées relative au bois, mais elles concernent majoritairement la sylviculture. C’est pourquoi, il faudrait, en premier lieu, élaborer des politiques de développement de zones de matières premières en accordant une priorité à certaines essences et, en second lieu, accorder des crédits préférentiels aux entreprises en vue de développer la culture de ces essences», a suggéré Mme Nguyên Thi Thu Trang. En outre, il est nécessaire de leur accorder des politiques fiscales pour soutenir ce secteur, a-t-elle ajouté. -CPV/VNA