Hanoi (VNA) - Les investisseurs étrangers s’intéressent de plus en plus au secteur de la distribution au Vietnam, comme, par exemple, l’ouverture d'une boutique par la chaîne de magasins suédoise de prêt-à-porter pour femmes, enfants et hommes, Hennes & Mauritz, plus connue sous le nom de H&M, selon les analystes de l’Economist intelligence unit (EIU), du groupe britannique The Economist.
L’EIU prévoit également que les sociétés étrangères continueront de développer leurs activités de production comme de commerce au Vietnam.
Il y a quelques jours, H&M a affirmé ouvrir une première boutique de vente au détail, au Vietnam, plus précisément à Hanoi, dans le cours de cette année. En juillet 2016, Zara, chaîne de magasins de vêtements du groupe espagnol Inditex, a inauguré son premier magasin au Vietnam, tandis que Gap, un groupe de magasins de vêtements de San Francisco (États-Unis), et Mango, société espagnole spécialisée dans la conception, la fabrication et la franchise de vêtements et d'accessoires pour femmes, pour hommes, et plus récemment pour enfants, s'implantent également au Vietnam.
Les investisseurs étrangers s’intéressent nettement aux partenaires vietnamiens. Récemment, le groupe japonais de supermarchés Aeon a décidé de devenir l’actionnaire stratégique des chaînes de supermarchés Fivimart et Citimart, gestionnaires de nombreux magasins et supermarchés à Hanoi et à Ho Chi Minh-Ville. De même, le groupe japonais Takashimaya a inauguré son premier centre commercial à Ho Chi Minh-Ville, tandis que le groupe sud-coréen Lotte projette d’ouvrir 60 nouveaux supermarchés au Vietnam d’ici à 2020.
Le fait de s’intéresser au marché de la vente de détail au Vietnam, de la part des investisseurs étrangers, n’est pas une surprise. En effet, ce secteur a connu une forte croissance annuelle de 13% durant la période 2012-2016. Selon les prévisions, les dépenses des consommateurs vietnamiens pourraient augmenter fortement dans les cinq années à venir, grâce à une bonne évolution des conditions démographiques. Actuellement, le pays récence 94 millions de personnes, dont un tiers de moins de 35 ans. Par ailleurs, les perspectives de progression des revenus de la population sont bonnes et constituent un élément important et attrayant pour les investisseurs étrangers.
Enfin, l’EIU prévoit une dépense per capita passant de 1.450 dollars en 2016 à 1.840 dollars en 2021. Toutefois, les revenus ne sont pas encore homogènes entre les zones rurale et urbaine. Aussi les opportunités de développer le marché des biens et services pourraient se limiter aux zones urbaines. -VNA