Un service gratuit pour des milliers d’handicapés

Après six mois d’expérimentation, 6.210 personnes se sont enregistrées pour pouvoir se déplacer en "triporteur-taxi". Pas moins de 4.438 handicapés ont pu déjà en bénéficier gratuitement pour aller à l'école, au bureau ou dans des lieux de divertissement.
Après six mois d’expérimentation, 6.210 personnes se sont enregistrées pour pouvoir se déplacer en "triporteur-taxi". Pas moins de 4.438 handicapés ont pu déjà en bénéficier gratuitement pour aller à l'école, au bureau ou dans des lieux de divertissement.

Il s’agit du résultat du projet "Service de triporteur pour les handicapés" évalué en début d’année à Hô Chi Minh-Ville.

Ce projet a été mis en œuvre par le Centre des handicapés et du développement de Hô Chi Minh-Ville, l’Agence de coopération internationale de République de Corée (KOICA) et le Forum du droit des handicapés de République de Corée (Able Forum) entre juillet et décembre 2013. C’est le premier service d’aide aux handicapés au Vietnam. Il montre la volonté d’aider les personnes handicapées à surmonter les obstacles environnementaux et à avoir un meilleur accès à l'éducation et l’emploi.

Un groupe de dix triporteurs avec des conducteurs handicapés ou non, ont servi des milliers de clients handicapés victimes de déficiences diverses (visuelle, motrice, auditive ou retard de développement).

Selon l’estimation du Centre des handicapés et du développement de Hô Chi Minh-Ville, les triporteurs sont encore perfectibles pour ce public spécifique sur le plan pratique (marches trop élevées, personnel de service peu attentionné...).

En revanche, la demande d’utilisation du service de «triporteur-taxi» pour handicapés est très élevée (plus de 300 demandes enregistrées par semaine).

Nguyên Thanh Long, atteint de déficience motrice, a partagé : «J’utilise ce service depuis juillet 2013 et je suis très satisfait et heureux depuis son lancement. C’est un service très sûr et mon chauffeur conduit toujours très prudemment».

La phase de test terminée, la course est désormais facturée, et ce depuis le 1er janvier 2014. Mais le prix au kilomètre est maintenu très bas.

Kang Dae Gu, représentant de KOICA, l’agence qui a financé à hauteur de 58.000 dollars ce projet pour sa mise en œuvre, a déclaré : «La République de Corée a la ferme intention de continuer à soutenir et élargir l’envergure de ce projet durant la prochaine période de trois ans (2014-2016)». -VNA

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