Hanoï (VNA) - Le secteur touristique a été l’un des plus durement touchés par la pandémie de Covid-19. Il devrait néanmoins être l’un des premiers à prendre un nouveau départ, aussi paradoxal cela soit-il. Il faut dire que la crise sanitaire a obligé ses acteurs à prendre de nouvelles orientations…
Alors que le nombre de personnes infectées et de décès ne cesse d’augmenter chaque jour et sur tous les continents, le Vietnam, lui, affiche un bilan de 324 contaminations pour zéro décès. Mieux encore: depuis cinq semaines, désormais, aucun cas de contamination locale n’y a été recensé. En d’autres termes, notre pays est redevenu ce qu’il a toujours été: une destination aussi sûre qu’attrayante.
Malheureusement, elle fait un peu figure de cas isolé, cette destination. Pour l’instant, tout du moins… Actuellement, il est extrêmement difficile, sinon impossible, de se rendre au Vietnam à des fins touristiques. Il est en revanche tout à fait possible à celles et ceux qui se trouvent à l’intérieur de nos frontières de s’y déplacer librement… Aussi le secteur touristique cible-t-il une clientèle domestique, comme nous l’explique Trân Trong Kiên, le PDG du groupe Thiên Minh.
«Le marché touristique domestique est tout à fait prometteur», observe-t-il. «Pour les agences de voyage, il y a là un filon à exploiter, de toute évidence. C’est d’autant plus vrai qu’à peu près 10 millions de personnes ont dû se résoudre à annuler des voyages à l’étranger et que ces personnes-là vont fatalement se retourner sur des destinations domestiques.»
En ce moment difficile, les entreprises n’ont pas le choix: elles doivent d’adapter. Et c’est ce qu’elles font.
Vu Thi Thai An est la co-fondatrice d’une startup qui a vocation à mettre en relations des voyageurs dans le monde entier. Les choses étant ce qu’elles sont, elle a réduit la voilure pour ne se concentrer que sur le Vietnam, et elle n’a pas forcément perdu au change.
«Il faut prendre ça comme une occasion», nous dit-elle. «À nous de proposer de nouveaux produits, de cibler une nouvelle clientèle… Actuellement, les compagnies aériennes et les établissements hôteliers baissent leurs prix. Pour les touristes vietnamiens, c’est une opportunité, et pour nous aussi!»
Dans les sites touristiques, l’heure est comme partout à la «nouvelle normalité». Ce que certains d’entre eux ont perdu en fréquentation, ils l’ont gagné en sécurité. C’est en tout cas ce qui ressort des propos de Trân Trong Kiên, qui travaille dans l’hôtellerie.
«Nos hôtels ont mis en place un nouveau protocole de sécurité», nous explique-t-il. «Quand un client quitte une chambre, cette chambre est aussitôt nettoyée et désinfectée, et elle reste inoccupée pendant 24 heures… Nous proposons aussi des enregistrements en ligne. Pour celles et ceux qui veulent éviter les contacts au maximum…»
C’est en collaborant que les sites touristiques, les voyagistes, les compagnies aériennes et les établissements hôteliers parviendront à retrouver une clientèle, moins métissée mais tout aussi avide de découvrir ou de redécouvrir les charmes de notre si beau pays. –VOV/VNA
Alors que le nombre de personnes infectées et de décès ne cesse d’augmenter chaque jour et sur tous les continents, le Vietnam, lui, affiche un bilan de 324 contaminations pour zéro décès. Mieux encore: depuis cinq semaines, désormais, aucun cas de contamination locale n’y a été recensé. En d’autres termes, notre pays est redevenu ce qu’il a toujours été: une destination aussi sûre qu’attrayante.
Malheureusement, elle fait un peu figure de cas isolé, cette destination. Pour l’instant, tout du moins… Actuellement, il est extrêmement difficile, sinon impossible, de se rendre au Vietnam à des fins touristiques. Il est en revanche tout à fait possible à celles et ceux qui se trouvent à l’intérieur de nos frontières de s’y déplacer librement… Aussi le secteur touristique cible-t-il une clientèle domestique, comme nous l’explique Trân Trong Kiên, le PDG du groupe Thiên Minh.
«Le marché touristique domestique est tout à fait prometteur», observe-t-il. «Pour les agences de voyage, il y a là un filon à exploiter, de toute évidence. C’est d’autant plus vrai qu’à peu près 10 millions de personnes ont dû se résoudre à annuler des voyages à l’étranger et que ces personnes-là vont fatalement se retourner sur des destinations domestiques.»
En ce moment difficile, les entreprises n’ont pas le choix: elles doivent d’adapter. Et c’est ce qu’elles font.
Vu Thi Thai An est la co-fondatrice d’une startup qui a vocation à mettre en relations des voyageurs dans le monde entier. Les choses étant ce qu’elles sont, elle a réduit la voilure pour ne se concentrer que sur le Vietnam, et elle n’a pas forcément perdu au change.
«Il faut prendre ça comme une occasion», nous dit-elle. «À nous de proposer de nouveaux produits, de cibler une nouvelle clientèle… Actuellement, les compagnies aériennes et les établissements hôteliers baissent leurs prix. Pour les touristes vietnamiens, c’est une opportunité, et pour nous aussi!»
Dans les sites touristiques, l’heure est comme partout à la «nouvelle normalité». Ce que certains d’entre eux ont perdu en fréquentation, ils l’ont gagné en sécurité. C’est en tout cas ce qui ressort des propos de Trân Trong Kiên, qui travaille dans l’hôtellerie.
«Nos hôtels ont mis en place un nouveau protocole de sécurité», nous explique-t-il. «Quand un client quitte une chambre, cette chambre est aussitôt nettoyée et désinfectée, et elle reste inoccupée pendant 24 heures… Nous proposons aussi des enregistrements en ligne. Pour celles et ceux qui veulent éviter les contacts au maximum…»
C’est en collaborant que les sites touristiques, les voyagistes, les compagnies aériennes et les établissements hôteliers parviendront à retrouver une clientèle, moins métissée mais tout aussi avide de découvrir ou de redécouvrir les charmes de notre si beau pays. –VOV/VNA