Hanoi (VNA) - « La situation de la Mer Orientale après la sentence de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye » a fait l’objet d’un symposium, vendredi 7 octobre, à l’Institut des études orientales, relevant de l’Académie des sciences de la Russie, à Moscou.
Dix interventions ont été présentées, portant sur différents aspects des contentieux en Mer Orientale. Bien que la Chine ait refusé de reconnaître le jugement de la Cour arbitrale, elle s’est dite favorable à l’ouverture de négociations avec les autres parties concernées pour trouver un compromis, ont estimé les participants.
La Russie, elle, maintient une position neutre, ppelant les parties à résoudre leurs contentieux par des voies pacifiques, à ne pas recourir à la force ou menacer de le faire, a ajouté Dmitry Mosyakov, directeur du Centre d’études sur l’Asie du Sud-Est, l’Australie et l’Océanie, qui fait partie de l’Institut des études orientales.
Grigory Lokshin, secrétaire général de l’Institut de la paix de Vienne et expert à l'Institut d'Extrême-Orient, a souligné que la décision de la Cour permanente d’arbitrage avait indiqué que la déclaration sur la ligne des neuf traits revendiquée par la Chine ne reposait sur aucune base, c’est pourquoi la Chine ne peut pas avoir de prétention sur la zone économique exclusive dans les archipels de Truong Sa (Spratleys). - VNA