Succes de la Nouvelle ruralite a Ho Chi Minh-Ville hinh anh 1En mars 2016, 53 des 56 communes de Hô Chi Minh-Ville ont rempli les 19 critères de la Nouvelle ruralité. Photo : VNA

La physionomie des campagnes a changé, le niveau de vie des habitants s’est amélioré et différents aspects ont également contribué au succès du programme national d’édification de la Nouvelle ruralité, instauré en 2010. Le bilan à Hô Chi Minh-Ville.

Afin de répondre aux caractéristiques particulières de la métropole du Sud, le Comité populaire de Hô Chi Minh-Ville a aussitôt appliqué d’une part la pratique agricole de hautes technologies et mis en œuvre, d’autre part, le programme d’édification de la Nouvelle ruralité, lancé en juin 2010 par le gouvernement.

Par rapport aux 19 critères initiaux définis par le gouvernement et au regard des qualités typiques de la ville, le Comité populaire municipal en a ajouté des supplémentaires correspondant à la ville. Ils concernent l’aménagement foncier, le développement des réseaux routiers et d’irrigation, l’installation de lignes électriques, la construction d’hôpitaux et d’établissements scolaires, le développement de l’environnement culturel, l’assurance du bien-être social et de l’ordre public.

Depuis mars dernier, le Service municipal de l’agriculture et du développement rural a annoncé que 53 des 56 communes de la ville avaient remplis les 19 critères fixés. Fin 2015, toutes les communes des districts suburbains de Cu Chi, Nhà Bè et Hoc Môn ont été homologuées par le gouvernement. Les districts de Cân Gio et Binh Chanh ne sont pas loin également de faire figure de bons élèves avec seulement trois communes en attente d’homologation.

Couvrant 43.496 ha avec un total de 20 communes et une cité, le district de Cu Chi a été sélectionné en premier pour ce programme dit de la Nouvelle ruralité. Après six ans de travaux, entre 2009 et 2015, Cu Chi a bâti 87 routes exemplaires et 261 ouvrages de circulation, 122 ouvrages d’irrigation, 46 établissements scolaires, 15 édifices au service des activités culturelles, et deux hôpitaux.

Dans le secteur agricole, le revenu moyen par habitant est passé de 132 millions de dôngs/ha en 2009 à 258 millions de dôngs/ha en 2014. En particulier, les bénéfices dégagés de la culture des orchidées ont été estimés entre 800 millions et un milliard de dôngs/ha/an, la valeur des plantations maraîchères appliquant la bonne pratique agricole (GAP) s’est établie à 400 millions/ha. Le revenu moyen par ménage atteint aujourd’hui 40,5 millions de dôngs/an.

Engagements pour la période 2016-2020

Suite aux progrès obtenus, le Comité populaire municipal poursuit le programme. Il s’est fixé l’objectif que 100% des communes atteignent les 19 critères d’ici 2017, soit encore 30 communes. Pour la période 2018-2020, ces dernières devront confirmer leur statut puis porter la qualité des critères à un niveau supérieur.

Selon les orientations définies par le Comité populaire municipal, la valeur de la production agricole sera de l’ordre de 300 millions de dôngs/ha/an en 2020, en développant plus de services agricoles et des produits agricoles de qualité, en se focalisant sur les rendements plutôt que sur les volumes.

Les secteurs encouragés seront l’application des biotechnologies, des hautes technologies dans le développement des races, des plants, l’agroalimentaire avec la devise «Un produit par village», en profitant des avantages de chaque localité. Le revenu moyen par habitant dans les zones rurales serait fixé à 4.500 dollars/an, soit l’équivalent de 75% de celui moyen de la ville. -CVN/VNA