Lam Dong (VNA) - La province de Lâm Dông (Hauts Plateaux du Centre) applique sa stratégie de développement de son secteur horticole avec pour objectif d’exporter 30% des fleurs de Dà Lat d’ici à 2020.
Possédant d’excellentes conditions, dont un climat propice, Dà Lat souhaite développer durablement sa floriculture. Actuellement, avec ses 7.600 ha, la ville produit 2,3 milliards de tiges par an, dont 10% sont exportées.
«La ville entend commercialiser à l’étranger environ 30% de ses fleurs d’ici à 2020 et, pour ce faire, les horticulteurs doivent changer leurs stratégies d’investissement, leurs technologies et la conception de leur métier», a déclaré Pham S, vice-président du Comité populaire de Lâm Dông.
Avec le soutien de l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), Dà Lat créera prochainement le Centre d’échanges et de commerce des fleurs de Dà Lat basé sur la base du Groupe japonais OTA, un géant de la distribution des fleurs, qui lui permettra de commercialiser ses produits en ligne. OTA élabore un plan de coopération avec la province de Lâm Dông pour produire des fleurs dans la ville de Dà Lat à partir de 2017.
«Au Japon, des criées actualisent les prix des fleurs et toutes informations sur le marché. Sur la base de celles-ci, les horticulteurs élaborent leur plan de production pour répondre à la demande. C’est pourquoi les prix sont stables», a expliqué Ryoji Kato, représentant de l’OTA.
Quand les produits sont commercialisés en ligne, les vendeurs doivent garantir la qualité de leurs fleurs, c’est pourquoi il est nécessaire d’appliquer des hautes technologies au niveau de la conservation et du transport.
«Grâce à de tels sites, nous pourrons élargir les débouchés à l’étranger. Car les producteurs peuvent démarcher les clients, négocier et signer des contrats avec eux, ce qui facilite l’établissement de leurs plans de production», a déclaré M. Pham S.
Le Vietnam renforce ses exportations de fleurs vers des marchés comme le Japon, la Chine, l’Europe et les pays d’Asie du Sud Est. Cependant, l’envergure de la production reste modeste.
À Lâm Dông, il y a seulement quelques entreprises comme Dà Lat Hasfarm, Bonnie Farm, Apolo, Innova ou Rung Hoa Dà Lat, qui peuvent exporter leurs fleurs. La plupart des horticulteurs de la ville commercialisent leurs produits sur le marché domestique.
Plusieurs entreprises étrangères veulent importer des fleurs de Dà Lat dont elles apprécient les qualités, notamment les couleurs et la texture. Cependant, les centres de production locaux sont petits et ne peuvent pas répondre à de grandes commandes. C’est pourquoi, la coopération entre les agriculteurs et les grandes entreprises de la ville est nécessaire en vue d’élever la productivité et la qualité des fleurs. -CVN/VNA