Sortie de l’autobiographie de Tran To Nga, une victime de l'agent orange/dioxine hinh anh 1Couverture de l’autobiographie de Trân Tô Nga  "Đường trần - Ngọn lửa không bao giờ tắt" (La vie - La flamme ne s'arrête jamais). Photo: CVN

​Hanoï (VNA) - Le livre Đường trần - Ngọn lửa không bao giờ tắt (La vie - La flamme ne s'arrête jamais) vient de sortir aux Éditions Tre. Il raconte la vie de Trân Tô Nga, représentante des millions de victimes vietnamiennes de l'agent orange/dioxine, qui lutte depuis des années contre les entreprises américaines ayant fabriqué ce produit hautement toxique utilisé lors de la guerre du Vietnam.

En 440 pages, Trân Tô Nga parle des terribles années de guerre et de son combat pour la justice qu’elle mènera jusqu'à la fin de sa vie.

Trân Tô Nga a achevé ce livre alors qu’elle attendait une opération chirurgicale en France. Un ouvrage qui relate son parcours, tous les événements qui ont marqué à jamais  sa vie.  Elle y exprime aussi son désir de transmettre sa flamme patriotique aux jeunes générations.

Trân Tô Nga est une Viêt kiêu française originaire de Cân Tho (Sud). Durant les années  de guerre, elle était reporter de l'Agence d'Information de la Libération, ancêtre de l’Agence Vietnamienne d’Information (la VNA actuelle). À côté de nombreux vétérans français, Trân Tô Nga a participé à de nombreuses activités philanthropiques pour soutenir les enfants démunis, construire des écoles dans des régions reculées. Elle est une véritable «passerelle d’amitié» entre le Vietnam et la France. Elle s’est vu décerner la Légion d’honneur par le gouvernement français.

En 2009, une cour internationale de conscience a été créée au profit des victimes vietnamiennes de l’agent orange, avec de nombreux Français comme témoins.

Une quarantaine d'années après la guerre, Mme Nga a découvert que ses deux enfants avaient été aussi victimes de l’agent orange. En 2013, avec l'aide de ses avocats, elle a déposé plainte contre les compagnies chimiques américaines qui ont produit l’agent orange et a réclamé des indemnisations pour les quelque 4 millions de victimes vietnamiennes.

En 2014, le Tribunal de grande instance d’Evry a accepté la plainte et le procès a été étendu à 26 sociétés chimiques américaines. - CVN/VNA