Un séminaire sur les mécanismes et politiques de développement des zones économiques maritimes du Vietnam a eu lieu samedi dans la zone économique ouverte de Chu Lai, province de Quang Nam (Centre).

Cette manifestation a été organisée par le ministère du Plan et de l'Investissement, en collaboration avec le Comité populaire de la province de Quang Nam.

Les participants ont écouté ledit ministère évaluer la situation actuelle des zones économiques maritimes et présenter des mesures et politiques pour les développer.

Le pays dénombre 18 zones économiques maritimes, d'une superficie (terrestre et maritime) de plus de 730.000 ha. Fin 2010, près de 170.000 milliards de dongs avaient été injectés dans la construction des infrastructures de ces zones, qui comptent 130 projets d'investissement direct étranger (avec 25 milliards de dollars) et 650 projets d'investissement vietnamiens (537 milliards de dongs).

Ces zones ont des règlements particuliers en terme de finances, de crédit, de conditions préférentielles, de sortie et d'entrée, de foncier, de budget... Cependant, il reste encore des problèmes à régler : gestion de l'Etat qui laisse à désirer, infrastructures insuffisantes, attraction des investissements inefficace, projets mis en oeuvre trop lentement, aménagement des ressources humaines négligé...

Dans son discours, le ministre du Plan et de l'Investissement Bui Quang Vinh a souligné que les zones économiques maritimes, créées en 2003, sont considérées comme l'une des forces motrices de l'industrialisation et de la modernisation du pays.

Ce séminaire constitue un préparatif pour faire le bilan une vingtaine d'années de création des zones économiques et industrielles, dont la zone économique ouverte de Chu Lai, premier du genre au Vietnam.

Ces zones dont les zones économiques maritimes ont créé un changement fondamental pour le pays. En plus d'attirer plus de 40% de l'investissement étranger, ce sont également les lieux où sont créés les produits les plus compétitifs tant sur le marché national qu'international.

Les zones économiques maritimes doivent faire face à de grands défis, notamment en terme de fonds. Elles nécessitent 170.000 milliards de dongs, dont 130.000 milliards de dongs en provenance de l'étranger. -AVI