Renforcer la communication pour aller vers une reelle egalite des sexes hinh anh 1Photo d'illustration : VietnamPlus

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, la violence préexistante à l'égard des femmes et des enfants risque de s'exacerber. Des rapports récents liés au COVID-19 ont montré que les restrictions de mouvement, la distanciation sociale et les pressions socio-économiques dues au COVID-19 ont conduit à une escalade de la violence, en particulier contre les femmes et les enfants.

Les victimes de violences conjugales en augmentation

La pandémie de COVID-19 a eu un impact profond sur les femmes qui courent un risque beaucoup plus élevé de perdre leur emploi que les hommes, tout en assumant toujours la mission de s'occuper des familles et des enfants lorsque les écoles sont fermées. Les rapports soulignent que ces effets sont durables et que les objectifs fondamentaux pour l'égalité des sexes deviennent de plus en plus difficiles à atteindre, avec une augmentation de la violence faite aux femmes.

De 2020 à aujourd'hui, le Vietnam a connu quatre vagues épidémiques qui affectent gravement tous les domaines de l'économie et de la société. Cependant, l'influence sur les hommes et les femmes est différente, ce qui a contribué à creuser l'écart entre les sexes dans certains domaines, remettant en cause la mise en œuvre de l'égalité des sexes.

Dans de nombreux pays, le nombre de cas de violence domestique a augmenté d'au moins 30 % dans le contexte du COVID-19. Au Vietnam, la hotline 1900 969 680 de Peace House (le refuge relevant du Comité central de l'Union des femmes vietnamiennes) et la hotline de Sunshine House 1800 1769 (fruit de la coopération entre l'UNFPA et l'Agence sud-coréenne de coopération internationale dans la province de Quang Ninh) a également reçu un nombre accru d'appels à l'aide pendant la pandémie de COVID-19.

Vers la réalisation d'une égalité réelle des sexes

Le Mois d'action national pour l'égalité des sexes et la prévention et la réponse à la violence sexiste en 2021 (15 novembre-15 novembre, 15 décembre) a choisi le thème « Garantir la sécurité sociale, accroître l'autonomisation et créer des opportunités pour les femmes et les filles pour atteindre l'égalité des sexes et éliminer la violence contre les femmes et les filles. Cela réaffirme une fois de plus les priorités et les engagements du Vietnam dans la promotion de l'égalité réelle des sexes.

Le vice-ministre du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, Nguyen Thi Ha, a déclaré que pour résoudre les inégalités des sexes au Vietnam, outre les politiques et programmes visant à assurer la sécurité sociale, la communication doit être mise en œuvre régulièrement, à long terme et plus efficacement pour changer les stéréotypes de genre qui existent dans tous les domaines de la vie sociale.

« Il n'y aura pas d'égalité des sexes sans la participation des hommes au partage des tâches ménagères et à la fin de la violence faite aux femmes et aux filles », a-t-elle souligné.

Quant au renforcement de la communication pour prévenir et combattre les violences sexistes, Khuat Van Quy, chef adjoint du Service de la famille (ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme), a déclaré que le ministère soumettrait au Premier ministre une stratégie pour le développement de la famille vietnamienne pour la période 2021-2030, avec une vision jusqu'en 2045. En conséquence, la stratégie fixe les indices sur la fourniture de connaissances et de compétences dans la matière d'éducation sur la vie familiale, le taux de jeunes hommes et femmes recevant des connaissances avant leur mariage, des compétences sur le mariage, la prévention de la violence domestique...

Mettant l'accent sur la lutte contre les causes profondes de l'inégalité des sexes et de la violence sexiste, Kidong Park, coordonnateur par intérim des Nations Unies, a déclaré qu'il était nécessaire d'élaborer des programmes pour changer les conceptions sociales, surtout les services essentiels sensibles aux genres en faveur des victimes de la violence sexiste. -VietnamPlus