Le secteur aquatiquelato sensu a considérablement contribué à la garantie de la sécuritéalimentaire nationale, à la création d’emploi et à l’amélioration desconditions de vie des travailleurs. Cependant, afin de bénéficier d’undéveloppement durable, il lui reste encore de nombreuses difficultés àrégler.
Selon le Département général de l’aquaculture duministère de l’Agriculture et du Développement rural, la productionnationale de produits aquatiques a atteint 5,9 millions de tonnes en2013, dont 2,7 millions de tonnes de produits halieutiques et 3,2millions de tonnes de produits aquicoles. La même année, le PIB de cesecteur s’est établi à 131.500 milliards de dôngs, soit 3,66% du PIBnational. Enfin, dans la période 2004-2013, ce secteur a créé 4 millionsd’emplois.
Le Vietnam est actuellement le premierproducteur mondial de poissons tra et basa, le 3e de crevettes, et l’undes 4 premiers exportateurs mondiaux de produits aquatiques qui sontprésents sur 170 marchés du monde.
Toutefois, la plupartde ces produits sont bruts ou peu transformés, entraînant une modestevaleur à l’export, raison pour laquelle il faut donner une priorité àl’investissement pour moderniser les chaînes de production en vue decréer les produits de haute qualité et de plus forte valeur ajoutée.
Ily a peu de temps, le ministère de l’Agriculture et du Développement aproposé un «Programme de développement durable du secteur aquatique pourla période 2016-2020» comprenant de nombreuses mesures pour résoudreles difficultés récurrentes de ce secteur.
Parmicelle-ci, l’incitation des entreprises à participer aux projetsd’investissement et d’amélioration des ports de pêche et des abriscontre les typhons et les tempêtes, à ceux d’investissement dans desinfrastructures de base des zones d’élevage de produits aquacoles et deproduction de variétés animales.
Figure également lerenforcement de l’application des sciences et des technologies dansl’élevage, l’exploitation et la conservation des produits aquatiques envue d’élever productivité et qualité, ce qui permettra de relever lavaleur ajoutée et donc à améliorer les conditions de vie des éleveurscomme des salariés de ce secteur.
Le programme comprendégalement des mesures d’encouragement de l’attrait des projets d’IDE etde l’assistance technique étrangère dans ce secteur, privilégie lacoopération internationale par la signature d’accords commerciaux et lesnégociations en vue de supprimer les barrières au commerceinternational des produits aquatiques.
Il insiste enparticulier sur la nécessité d’établir une étroite liaison entreéleveurs et entreprises de transformation afin d’assurer la stabilité del’offre et, donc, du marché et de ses prix.
Il est aussi nécessairede partager des expériences dans la réaction à adopter face auxconséquences du changement climatique, et d’intensifier lasensibilisation des éleveurs et des salariés de ce secteur l’importancede s’adapter à ces dernières. -CPV/VNA