L'écart de niveau de vieentre les populations urbaines et rurales, ainsi que ceux entre richeset pauvres, restent encore énormes aujourd'hui.
C'est ceque révèle une enquête sur le niveau de vie de la population en 2012rendue publique mardi à Hanoi lors d'un séminaire organisé par leDépartement général des Statistiques du ministère du Plan et del'Investissement, en collaboration avec la Banque mondiale (BM).
Les statistiques montrent que le revenu mensuel moyen en zone urbaineen 2012 était de 3 millions de dongs, et en zone rurale, de 1,6 millionde dongs seulement.
En 2012, le groupe de personnes lesplus pauvres du pays gagnaient 512.000 dongs par mois (+38,5% parrapport à 2010), le revenu des plus riches étant de 4,8 millions dedongs (+40%).
Selon le chef adjoint du Départementgénéral des Statistiques, Mme Tran Thi Hang, ce dernier a toujourscherché à améliorer la qualité des informations pour les organismesnationaux comme étrangers.
M. Sandeep Mahajan, unéconomiste de la BM, a décrit cette enquête sur le niveau de vie de lapopulation comme un des outils principaux de la BM, des décideurspolitiques et des chercheurs vietnamiens pour s'acquitter de leurstâches, faisant remarquer que les données importantes doivent êtreréactualisées chaque année. -VNA
Trois programmes cibles nationaux ont atteint voire dépassé leurs objectifs
Un rapport du Comité central de pilotage des programmes cibles nationaux pour la période 2021-2025 indique que la réduction de la pauvreté dans les zones peuplées de minorités ethniques a été en moyenne de 3,2% par an. Le revenu par habitant de ces minorités devrait atteindre 45,9 millions de dôngs (1.760 dollars) en 2025, en hausse de 3,3 fois par rapport à 2020.