Ces dernièresannées, les zones rurales de Hai Phong, Quang Ninh (Nord) et de ThanhHoa (partie nord du Centre) ont vu apparaître plusieurs supérettes.Grâce à l’amélioration de leurs revenus, la population locale nes’intéresse plus seulement au prix, mais aussi et encore plus à laqualité et à l’origine des produits.
La superette de PhamThi Hông, dans la commune de Xuân Son, district de Dông Triêu de laprovince de Quang Ninh, possède plus de 600 articles dont 80% sontvietnamiens, commercialisés à des prix raisonnables et stables. Parexemple, une boîte de gâteaux Chocopie de 12 pièces est vendue à 47.500dôngs, au lieu de 49.000-50.000 dans les petits magasins privés, et unkilo de sucre, à 17.500 dôngs, contre 18.000 dôngs sur le marché libre.
Dansla province de Thanh Hoa, les six supérettes de la Compagniecommerciale par actions Miên Núi garantissent toujours leurs prix et laqualité de leurs marchandises. «Chaque supérette a un référencementd’environ 8.000 articles. En dehors de quelques produits importés telsque cosmétiques, confiseries ou lait, 85% des articles sont vietnamiens,et dont l’origine et la qualité sont garanties», explique Lê Duc Huyên,directeur adjoint de la société Miên núi.
Dans ledistrict de Dông Triêu de la province de Quang Ninh, un cadre localdéclare qu’«il y a au moins cinq supérettes qui vendent des marchandisesvietnamiennes de haute qualité».
Les consommateurs changent d’habitudes
L’avantage des supérettes n’est pas seulement commercial, ellescontribuent aussi au changement des habitudes de consommation de lapopulation locale.
C’est grâce à la qualité garantie et àl’origine certifiée des produits que les supérettes ont pu satisfairela clientèle : «Après comparaison des prix et de la qualité des articlesde la supérette avec ceux d’autres magasins ou de marchés, j’ai touteconfiance», partage Bùi Thi Bích, de la commune de Xuân Son, district deDông Triêu de la province de Quang Ninh.
Afin de mieuxrépondre aux attentes des consommateurs, en particulier en zone rurale,les supérettes de la compagnie Miên núi s’efforcent toujours depratiquer des prix au plus juste, tout comme la qualité des produits etles conditions d’approvisionnement, avant de référencer un article d’unfournisseur.
Ces supérettes ont de plus en plus declients. «Chaque jour, de 300 à 500 personnes viennent faire unecourse», indique Pham Thi Hông, propriétaire d'une superette dans lacommune de Xuân Son, district de Dông Triêu de la province de QuangNinh.
Toutefois, aujourd’hui encore, il n’est pastoujours aisé d’approvisionner ces supérettes en produits vietnamiens,notamment pour des raisons de transport, ou de prix compte tenu desfrais de stockage...
"L’État devrait donc prendre despolitiques et des conditions privilégiées pour soutenir le développementdes réseaux de supérettes dans les zones rurales du Vietnam", estime leprofesseur Ðang Ðình Ðào, ancien directeur de l'Institut des étudeséconomiques et du développement. -CVN/VNA