Presentation sur la situation en Mer Orientale a Wellington, en Nouvelle-Zelande hinh anh 1Un navire chinois de surveillance maritime heurte délibérément un navire de la Garde-côte du Vietnam dans la région où la Chine place illégalement la plate-forme Haiyang Shiyou-981 dans le plateau continental du Vietnam. Photo : VNA

 

L’ambassade du Vietnam en Nouvelle-Zélande, en collaboration avec le Centre d'études de défense et de sécurité de l’Université de Massey a tenu le 12 octobre une causerie sur la tension en Mer Orientale.

A cette occasion, Mme le docteur Nguyen Thi Lan Anh, chef adjointe de l’Institut d’études sur la Mer Orientale de l'Académie de diplomatie du Vietnam, a présenté les origines historiques, les informations actualisées et les images récents sur les évolutions de la tension en Mer Orientale, ainsi que les perspectives de la gestion et du règlement des différends dans cette région maritime.

Elle a estimé que dans le contexte où la situation en Mer Orientale évolue de façon complexe, pour assurer les intérêts communs dans le maintien de la paix, de la stabilité, de la sécurité, de la sûreté et de la liberté de navigation maritime et aérienne en Mer Orientale, les parties concernées doivent s’efforcer de faire preuve de retenue, de ne pas mettre les actions unilatérales pour modifier le statu quo en Mer Orientale.

Les actes comme la coupe des câbles des navires vietnamiens "Binh Minh II" en mai 2011 et en novembre 2012, et "Viking II" en juin 2011, l’arrestation illégale des bateaux de pêche du Vietnam, l'imposition unilatérale des règlements sur la pêche dans la zone économique exclusive du Vietnam, l’installation illégale de la plate-forme de forage Hai Duong 981 située à la zone économique exclusive et dans le plateau continental du Vietnam en mai 2014, les constructions illégales d'îles artificielles en Mer Orientale... non seulement vont à l'encontre du droit international, mais aussi complixifient la situation et pourraient même conduire à des conflits.

Selon Mme Nguyen Lan Anh, il faut observer le droit international, dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, mettre en oeuvre entièrement et sérieusement la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC), effectuer des négociations sur le Code de conduite en Mer Orientale (COC), promouvoir la coopération dans les forums, les mécanismes multilatéraux existants que l'ASEAN joue un rôle central comme l'ARF, l’ADMM, l’ADMM +, l’EAS, etc., et rendre plus claires les revendications en Mer orientale conformément au droit international.

Cet évènement a attiré la participation de plus de 100 invités qui sont professeurs, enseignants et étudiants des Universités de Wellington, représentants du corps diplomatique, de certains ministères et services de Nouvelle-Zélande. -VNA