L’hydroélectricité représenteaujourd’hui une part très importante de la production d’électricité auVietnam, assurant ainsi la sécurité énergétique du pays. En dehors de laproduction d’électricité, ces centrales ont également pour fonction degérer les flux hydriques en leur aval, durant la saison des pluies, afinde contrôler les inondations, ainsi que de fournir de l’eau à lapopulation comme aux terres agricoles pendant la saison sèche.
SelonNguyên Tài Son, directeur général de la société par actions de conseilsen construction N°1, l’hydroélectricité est une source d’énergierenouvelable, ce qui, dans une conjoncture de raréfaction des énergiesfossiles, est particulièrement utile, demeurant ses avantages sur leplan économique. Les avantages de telles énergies ne se limitent pas àleur caractère perpétuel, elles sont également propres et largementexploitables, ce qui a conduit de nombreux pays développés à en profiterau mieux.
La consommation d’énergie au Vietnam en 2013était d'environ 57 millions de tonnes de pétrole et devrait augmenter deprès de 7% par an durant la décennie 2010-2020, puis de 5% de 2020 à2030. Compte tenu de ces estimations, le développement des centraleshydroélectriques est une priorité du secteur de l’énergie pour legouvernement.
Dans sa planification nationale dudéveloppement de l’électricité pour la période 2011-2020 et sa visionpour 2030, la priorité au développement des sources hydroélectriquessera maintenue en vue de porter les capacités nationales de productionde 14.000 MW à 21.300 MW d’ici 2020.
Selon Nguyên Tài Son,«afin que les autorités et les populations des localités qui vivent àproximité des projets hydroélectriques en comprennent la naturevéritable, nous les avons informés des causes des calamités naturellespour leur permettre d’appréhender le rôle des centrales. Nous leur avonsdit que s’il n’y avait pas ces centrales, les dégâts qui seproduiraient dans les localités seraient encore beaucoup plus graves».
Toujoursselon M. Son, le malentendu d’un prétendu danger des centrales est àattribuer au manque de clarté des informations. C’est le cas descentrales de Hoà Binh, Son La, Thac Bà et Tuyên Quang (Nord).Concrètement, elles ont beaucoup contribué à la lutte contre lesinondations dans le delta du fleuve Rouge. Si elles n’existaient pas,les habitants de Hanoi seraient très souvent confrontés à de violentesinondations comme celles, typiques, de 1969 et de 1971... -VNA