Hznoi, 16 mai (VNA) - L’Accord de libre-échange ASEAN - Australie – Nouvelle-Zélande (AANZFTA), entré en vigueur début 2010, a apporté de nombreux opportunités aux pays membres notamment ceux d’Asie du Sud-Est, entre autres le Vietnam.

Pour profiter au mieux de l’accord de libre-echange Asean-Australie-Nouvelle-Zelande hinh anh 1Pour bien pénétrer les marchés australien ou néo-zélandais, les marchandises importées doivent répondre à des exigences précises en termes d’origine. Photo: baodanang

Selon les engagements inscrits dans cet accord, en 2018, l’Australie va continuer de réduire 90% de ses lignes tarifaires imposées sur les marchandises originaires de l’ASEAN.

Cependant, selon l’organe chargé des relations économiques et commerciales du Vietnam en Australie, parallèlement à la garantie d’une meilleure qualité des produits, les entreprises vietnamiennes doivent continuer de diversifier leurs catégories de produits en vue d’élever leur compétitivité et ainsi mieux profiter de cet accord.

Assurer un bon approvisionnement en matières premières

Mme Nguyên Thi Hoang Thuy, représentante de l’Organe chargé des affaires commerciales du Vietnam en Australie, également consule générale adjointe du Vietnam à Sydney, a fait savoir que «ces 10 dernières années, les échanges commerciaux entre le Vietnam et l’Australie ont doublé, passant de plus de 3 milliards de dollars en 2007 à 6,5 milliards en 2017. Mais ce chiffre reste modeste par rapport aux potentiels. C’est en partie lié au fait que de nombreuses entreprises vietnamiennes ne profitent pas encore bien des avantages générés par l’AANZFTA».

Pour profiter au mieux de l’accord de libre-echange Asean-Australie-Nouvelle-Zelande hinh anh 2Diversifier les catégories de produits et rehausser leur qualité, en mettant l’accent sur des produits de haute qualité et transformés, doivent être considérés comme des priorités. Photo: dautu

 

Diversifier les catégories de produits et rehausser leur qualité, en mettant l’accent sur des produits de haute qualité et transformés, doivent être considérés comme des priorités. Photo: dautu

Par exemple, a-t-elle ajouté, pour bénéficier au mieux des avantages de cet accord ou autrement dit, pour bien pénétrer les marchés australien ou néo-zélandais, les marchandises importées doivent répondre à des exigences précises en termes d’origine.

Par expérience, des pays comme la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie et Singapour, qui ont atteint de bons succès en la matière, savent que les entreprises exportatrices doivent coopérer étroitement avec les paysans ou les fournisseurs domestiques pour assurer une offre stable de matières premières au service de la production. De plus, il est nécessaire d’établir des liens de coopération avec les fournisseurs étrangers de matières premières, notamment ceux des pays signataires de cet accord.

Priorité à la qualité des produits

Toujours selon Mme Nguyên Thi Hoang Thuy, les consommateurs australiens sont prêts à acheter des produits coûteux, mais à condition que la qualité s’accorde avec le prix.

Actuellement, de nombreuses marchandises du Vietnam sont bien exportées en Australie, comme chaussures et sandales, textile-habillement, produits agricoles et aquatiques…

Cependant, du fait que la plupart des produits sont bruts ou peu transformés, la valeur à l’exportation demeure peu élevée. C’est la raison pour laquelle diversifier les catégories de produits et rehausser leur qualité, en mettant l’accent sur des produits de haute qualité et transformés, doivent être considérés comme des priorités.

Par ailleurs, il faudra également respecter les accords sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et sur les obstacles techniques aux échanges (TBT), a-t-elle ajouté. - CPV/VNA