Durant les deux premiers tours,les parties ont négocié les dispositions relatives aux achats publics,aux entreprises publiques et à l'ouverture des deux marchés. Elles ontégalement évolué de manière significative dans leurs échangesd'informations et sur leurs positions en matière de commerce de biens etde services. Le résultat le plus important de ces deux premiers tours,a-t-il souligné, est d'avoir permis aux parties de connaître les pointsles plus difficiles de la négociation.
Lors de rencontresjeudi à Hanoi avec le Premier ministre, M. Nguyên Tân Dung, et leministre de l'Industrie et du Commerce, M. Vu Huy Hoang, il a affirméque l'union devrait désormais mener rapidement ses négociations avec leVietnam en vue de les achever courant 2014.
Les deuxparties ont abordé concrètement les résultats des deux premiers tourspour arrêter une liste des points demeurant à régler pour la fin decette année, a précisé le commissaire européen au commerce.
Lors du 3e tour de négociations du 22 avril prochain, d'autres pointsseront abordés, notamment les conditions de commerce des biens et desservices, ainsi que les achats publics qui, avec les entreprisespubliques, sont les deux secteurs les plus difficiles, a souligné M.Karel De Gucht.
Le Vietnam poursuit des réformeséconomiques depuis 27 années, cependant, plusieurs entreprises publiquesdoivent encore être restructurées afin que le pays devienne un marchéréellement ouvert.
Selon M. Karel De Gucht, l'accord departenariat économique intégral régional (RCEP) est une alliance trèsrigoureuse dans la région de l'ASEAN. L'UE, qui espère que les membresde l'ASEAN pourront établir dès que possible une communauté économique,est prête à soutenir et à accélérer le processus de sa création.
Actuellement, la plupart des pays membres de l'ASEAN, à l'exception duMyanmar, sont parties aux négociations de l'Accord de PartenariatTrans-Pacifique (TPP), lesquelles comprennent également un certainnombre de partenaires non membres de l'association régionale.
Le TPP et l'ASEAN et le TPP et l'UE sont deux approches différentes, desorte que cette dernière n'a pas de raison de s'opposer auxnégociations du TPP car leurs relations ont un objectif commun, celui delibéraliser le commerce.
Selon M. Karel De Gucht, le TPPpourrait apporter d'importants compléments à toutes ces zones de libreséchanges comme à l'UE. D'ailleurs, cette dernière et les Etats-Unisengageront également la négociation d'un accord de libre-échange. -AVI