Afin de mieux organiser la production et l’export de riz, les entreprises membres de l’Association des vivres du Vietnam (VFA) se sont réunies le 16 décembre à Hô Chi Minh-Ville pour chercher les moyens de renforcer la coopération entre les différents acteurs de ce secteur.

Il s’agit d’un projet initié par la VFA, le Service de l’agriculture et du développement rural d'Hô Chi Minh-Ville et le Département de la culture du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Les types de relations qui, selon les entreprises, pourraient améliorer le rendement et la rentabilité de la production et des exportations de riz sont, d’abord, la coopération inter-entreprise, les liens entre fournisseurs de matériaux, de matières premières agricoles, d’engrais, de semences, et de prestataires de services qui participent à la production de riz, ainsi que les commerçants en gros.

Il s’agit, ensuite, des relations entre entreprises et organisations légales qui représentent les agriculteurs, entre entreprises et organisations de recherche, et autres acteurs souhaitant être actifs dans ce projet.

Grâce à ces relations, tous ces professionnels devraient signer des mémorandum de coopération, des contrats de commerce, d’assistance technique, de transfert de technologies, ainsi que participer à des colloques et conférences pour s’informer de la situation dans les segments de la production et du commerce, outre pour définir et répartir rationnellement les missions de chacun.

Les principaux points de ce projet qui est mis en œuvre dans les provinces du delta du Mékong sont le choix de semences de riz pour chaque localité et zones aménagées, ainsi que l’organisation et la fourniture en suffisance de semences à la demande des entreprises.

Les acteurs participants devront étudier puis choisir quelles seront les zones de production de riz de haute qualité destiné à l’export pour décider des aménagements à réaliser à court ou à long terme.

Ils devront en outre être responsables de l’application de l’innovation et de nouvelles technologies, ainsi que de la mécanisation des étapes de la production rizicole. Ils devront également respecter les normes de bonne pratique agricole telles celles VietGap ou GlobalGap, ce qui leur permettra d’augmenter la valeur ajoutée de leur riz comme de faciliter la commercialisation des produits dérivés du riz. -VNA