Ce texte sur la politique agricole de 2014 à 2018 a été approuvé par 68voix contre 32. Il avait été adopté auparavant par la Chambre desreprésentants et doit maintenant être promulgué par le président Obama.Principale nouveauté : la suppression des paiements directs auxagriculteurs, dont les montants "découplés" de la production réelleétaient systématiquement versés chaque année en fonction de lasuperficie des terres d'un exploitant, qu'elles soient cultivées ou non.
Il comprend en outre une disposition selon laquelle leDépartement américain de l'Agriculture sera désormais chargé de lasupervision des pangasius, dont ceux du Vietnam, en lieu et place de laFDA (Food and Drug Administration). Les pangasius vietnamiens devrontdésormais satisfaire à des normes équivalentes à celles appliquées auxproduits américains, et ce de la production à l'emballage.
Selon le vice-président de l'Association des éleveurs de pangasius, VoHung Dung, il faudra du temps pour que les producteurs vietnamienss'adaptent à cette nouvelle situation. Les éleveurs et producteurs dudelta du Mékong rencontreront plus de difficultés. Toutefois, ils'agirait d'une opportunité pour la restructuration de cette filière envue d'un développement durable.
De son côté, le chefadjoint du Département général des produits aquatiques du ministère del'Agriculture et du Développement rural, Pham Anh Tuan, a constaté qu'ilétait normal que les pays importateurs posent des critères etconditions afin de défendre leurs producteurs.
Il resteencore deux mois pour que le Département américain de l'Agriculturepose des conditions concrètes, a-t-il indiqué, ajoutant que cesconditions pourront concerner, entre autres, l'élevage, la production oules marques... Une fois que ces conditions sont rendues publiques,"nous les étudierons puis prendront des réactions et décisions finales",a affirmé le responsable du ministère vietnamien. -VNA
Un projet de riziculture durable transforme les mentalités des producteurs
Un projet de développement durable d’un million d’hectares de riziculture de haute qualité et à faibles émissions, associé à une croissance verte dans le delta du Mékong d’ici 2030, a déjà contribué à faire évoluer les mentalités des riziculteurs vers une plus grande responsabilité et l’adoption de pratiques de production conformes aux orientations mondiales du « développement durable ».