Mme Singh a déclaréque 1,4 milliard de personnes sont menacées par le paludisme dans larégion Asie du Sud-Est. Ce sont souvent les personnes les plus pauvres,notamment des travailleurs dans les régions montagneuses, dansl'exploitation minière, l'agriculture, la foresterie, la construction deroutes...
Selon elle, la demande financière pour lediagnostic, le traitement, la recherche sur la résistance auxmédicaments… a augmenté, mais l'éradication du paludisme a encore besoind'un engagement politique fort. Elle suggère que les pays de la régiondoivent continuer de suivre de près cette maladie.
LeBangladesh, le Bhoutan, la Corée du Nord, le Népal et le Sri Lanka ontréduit de 75% le nombre de cas de paludisme en 10 ans, de 2000 à 2012,l'Inde devrait enregistrer une chute d'environ 50-75% des cas en 2015,le Sri Lanka est en train de supprimer le paludisme, il n’a pas détectéde cas depuis novembre 2012 contre 203.000 cas en 2000 tandis que lesMaldives ont complètement éliminé cette maladie depuis 1984.
Lesefforts mondiaux pour contrôler et éradiquer le paludisme ont permis desauver environ 3,3 millions de personnes. Dans le période de 2000-2012,le nombre de mort a été réduit de 42% et le nombre total de personnesinfectées par 25%. Toutefois, selon l'OMS, les résultats obtenus dans lecontrôle du paludisme peuvent être inversées par la résistance auxantibiotiques.
La région d’Asie du Sud-Est soumise à lasurveillance des maladies par l`OMS comprend 11 pays: le Bangladesh, leBhoutan, la Corée du Nord, l’Inde, l’Indonésie, les Maldives, leMyanmar, le Népal, le Sri Lanka, la Thaïlande et le Timor Leste. Bienque le nombre de cas de paludisme dans cette région ait diminué, passantde 2,9 millions en 2000 à 2 millions en 2012, la maladie est toujoursune menace. -VNA/CPV