Rome(VNA) - Un avocat italien a recommandé aux exportateurs vietnamiens qui ontperdu la trace de 36 ensembles de documents originaux dans une escroquerieprésumée impliquant 100 conteneurs de noix de cajou du Vietnam de s’associer etde prendre des mesures rapides pour prévenir les pertes.

L’avocat Davide Galllasso,qui coordonne avec l’Office du commerce du Vietnam en Italie pour traiter cetteaffaire, a déclaré vendredi 11 mars à l’Agence vietnamienne d’information (VNA)que des progrès initiaux ont été constatés, avec cinq premiers conteneursarrivés au port de Gênes étant conservés par la police financière italienne,grâce aux informations fournies à temps par les entreprises concernées, auxdémarches des avocats et au soutien de l’ambassade et de l’Office du commercedu Vietnam.
Cependant, celane signifie pas que les entreprises vietnamiennes se sont débarrassées desrisques car certaines personnes se proclamant l’acheteur ont engagé des avocatset se sont mises en rapport avec un tribunal italien pour récupérer lesmarchandises puisqu’elles ont des documents originaux.
Les autorités italiennesrendront des décisions sur qui est les véritables propriétaires desmarchandises et les restitueront aux propriétaires, a-t-il déclaré, notant qu’iln’est pas facile pour les entreprises vietnamiennes de prouver qu’elles sont lesvéritables propriétaires lorsqu’elles ont perdu les documents originaux.
La meilleure solution est que les entreprisesvietnamiennes concernées s’associent et prennent des mesures rapides afin quele tribunal italien considère cela comme un cas de crime dangereux et ouvre unprocès rapidement, en gardant les marchandises à l’écart des parties nonconcernées et en empêchant les des pertes telles que les frais de stockage etles marchandises avariées, a estimé Davide Galllasso.
Il a recommandé à toutes les victimes de rassembler et d’envoyerimmédiatement des informations connexes telles que les contrats et les codes delivraison des lots restants à l’Office du commerce du Vietnam et à l’avocat, d’autoriserl’avocat à les représenter pour travailler avec les autorités italiennes, de setenir au courant de la situation et de suivre instructions données par l’Officedu commerce et l’avocat.
Les entreprises dont les conteneurs ne sont pas encorearrivés dans les ports italiens doivent prendre des mesures plus rapidementafin d’assurer la sécurité de leurs marchandises dans les ports, a-t-ilpoursuivi, ajoutant que prendre les bonnes décisions en temps opportunprofitera aux entreprises impliquées dans cette escroquerie présumée. – VNA