Hanoi (VNA) – L’agence de police d’enquête du ministère de la Sécurité publique a introduit mercredi 15 mars une instance contre un ancien cadre de l’ambassade du Vietnam en Malaisie et huit autres personnes pour des actes répréhensibles présumés liés aux vols de rapatriement au milieu de la pandémie de Covid-19.

 

Neuf autres personnes visees par une enquete liee aux vols de rapatriement hinh anh 1Un vol de rapatriement des citoyens vietnamiens en Europe pendant la pandémie de Covid-19. Photo : tuoitre.vn

Il s’agit du dernier développement de l’enquête sur l’affaire de "corruption active, fait d’agir comme intermédiaire en vue d’une corruption, corruption passive, abus de pouvoirs d’un dépositaire public, escroquerie" survenue au ministère des Affaires étrangères et à Hanoi et dans d’autres provinces et villes.

Ainsi, Dang Minh Phuong (né en 1985, ancien membre du personnel de l’ambassade du Vietnam en Malaisie) s’est vu interdire de quitter son domicile et a vu sa maison perquisitionnée par la police. Il a été inculpé d’"abus de pouvoirs d’un dépositaire public" en vertu de l’article 356 du Code pénal.

La police a également décidé d’enquêter et de perquisitionner la résidence et les lieux de travail de sept directeurs de différentes sociétés. Parmi les suspects, un a été placé en détention provisoire. Ils ont été accusés de "corruption active" en vertu de l’article 364 du Code pénal.

Entre-temps, une pigiste a été accusée de "fait d’agir comme intermédiaire en vue d’une corruption" en vertu de l’article 365 du Code pénal.

Les décisions ont été approuvées par le Parquet populaire suprême.

Lors de la conférence de presse du gouvernement le 2 février, le porte-parole du ministère de la Sécurité publique, le général de division Tô An Xô, a déclaré que la police avait introduit une instance contre 41 personnes et saisi 80 milliards de dôngs (près de 3,4 millions de dollars) qui seraient impliqués dans des actes répréhensibles liés aux vols de rapatriement au milieu de la pandémie. – VNA