Selon McKinsey & Company, deux facteurs se sontconjugués pour amortir le coup du COVID-19 sur l'économie vietnamienne. D'unepart, le pays a réussi à contenir le virus. En fait, les rapports soulignentque le dernier rapport de transmission communautaire de coronavirus au Vietnamremonte à deux mois.
Le verrouillage au Vietnam n'a duré que trois semaines et lepays a été parmi les premiers à ouvrir ses portes, a ajouté McKinsey &Company.
Le deuxième facteur favorable est l'état du marché de laconsommation au Vietnam, a déclaré la société de conseil, ajoutant qu'unecroissance de la classe moyenne avec ses dépenses a conduit à un boom du marchéde la consommation du pays, dans la mesure où les dépenses intérieuresreprésentent près de 70% du PIB national.
En avril, plus de la moitié des consommateurs vietnamiensavaient signalé une baisse des dépenses, selon un rapport de McKinsey &Company. Cependant, les réductions les plus importantes ont été enregistréesdans le segment des dépenses discrétionnaires, qui représente heureusement unpeu plus du quart du PIB.
Pendant ce temps, plus de 40% du PIB du Vietnam est tiré parles dépenses de première nécessité, qui sont restées solides tout au long de lacrise et devraient rester stables dans son sillage.
Les prévisions suggèrent que la plupart des économiesdevraient être relancées d'ici la fin de cette année, tandis qu'une certainedynamique devrait s'accumuler d'ici le milieu de 2021. Pourvu qu'il n'y ait pasde deuxième vague d'infections, le Vietnam pourrait accélérer son économiedurant cette période. En fait, la Banque asiatique de développement (BAD), laBanque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) prédisent tousque le Vietnam pourrait atteindre un taux de croissance du PIB allant jusqu’à7% d'ici l'année prochaine, a indiqué McKinsey & Company.-VNA