L’industrie mécanique cherche à combler son retard
La mécanique joue un
rôle crucial dans l’oeuvre d’industrialisation et de modernisation
nationale. La stratégie de développement de la mécanique du Vietnam a
été approuvée par le gouvernement en 2002. Mais les résultats sont
encore modestes.
La mécanique joue un
rôle crucial dans l’oeuvre d’industrialisation et de modernisation
nationale. La stratégie de développement de la mécanique du Vietnam a
été approuvée par le gouvernement en 2002. Mais les résultats sont
encore modestes.
Chaque année, le Vietnam doit importer près de 20 milliards de dollars d’équipements et machines. Dans le pays, les parts de marché sont occupées pour 80% par des entreprises étrangères. Le pays compte actuellement 3.100 entreprises mécaniques dont 450 publiques et 156 privées, sans compter des milliers de petits ateliers. La plupart des entreprises mécaniques se concentrent à Hanoi, Hô Chi Minh-Ville et Hai Phong, dont la moitié sont spécialisées dans la fabrication et l’assemblage, et le reste dans la réparation.
L’industrie mécanique apporte une part modeste à l’économie nationale, estimée à quelque 20%, à cause de leur petite envergure et technologie arriérée. Les parts de marché des entreprises domestiques de la construction mécanique sont faibles et, bien sûr, la participation à l’exportation est négligeable. Selon les estimations de l’Association des entreprises de construction mécanique du Vietnam (Wami), l’industrie nationale s’arrête seulement à la sous-traitance des structures en acier, à la fabrication des machines d’outils et des machines agricoles à petite envergure.
L’industrie mécanique absorbe environ 380 millions de dollars des entreprises domestiques et 2,1 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). Pourtant, ce montant des IDE est injecté pour moitié dans l’assemblage automobile, de motos ou d’autres biens de consommation.
Huit groupes de produits à développer
En 2002, le Vietnam a élaboré une stratégie de développement de son industrie mécanique qui aurait dû permettre à cette industrie d’atteindre une croissance de 50% en 2010. Cependant, encore aujourd’hui, cet objectif n’est pas atteint. La raison principale de cet échec est la pénurie de capitaux et le manque de savoir-faire, qui rendent les entreprises locales moins compétitives.
La stratégie a fixé huit groupes de produits mécaniques à développer, en accordant les priorités en prêts, en politiques fiscales… Il s’agit des équipements complets, machines motrices, machines agricoles, moyens de transports, machines d’outils, machines utilisées dans le bâtiment, chantier naval et équipements électriques. Pourtant, en dix ans, seuls huit projets bénéficient de crédits à taux d’intérêt préférentiel de 11,4% par an.
Auparavant, les entreprises vietnamiennes ne proposaient que des produits de fabrication mécanique. Aujourd’hui, elles fournissent des chaînes complètes pour la production électrique, la cimenterie, la sucrerie, la papeterie, la production d’engrais... En dépit des avancées en matière d’approche de nouvelles technologies, la mécanique nationale n’a pas atteint l’objectif fixé par la stratégie nationale de développement du secteur : couvrir 40-50% des besoins nationaux.
Utilisation de matières premières locales
Les importations mécaniques restent toujours excédentaires et la qualité des produits domestiques laisse à désirer. Les entreprises nationales ne maîtrisent pas encore le travail de conception des projets majeurs, sans tenir compte du manque d’efficacité dans la gestion, la coordination et la liaison entre les entreprises.

Chaque année, le Vietnam doit importer près de 20 milliards de dollars d’équipements et machines. Dans le pays, les parts de marché sont occupées pour 80% par des entreprises étrangères. Le pays compte actuellement 3.100 entreprises mécaniques dont 450 publiques et 156 privées, sans compter des milliers de petits ateliers. La plupart des entreprises mécaniques se concentrent à Hanoi, Hô Chi Minh-Ville et Hai Phong, dont la moitié sont spécialisées dans la fabrication et l’assemblage, et le reste dans la réparation.
L’industrie mécanique apporte une part modeste à l’économie nationale, estimée à quelque 20%, à cause de leur petite envergure et technologie arriérée. Les parts de marché des entreprises domestiques de la construction mécanique sont faibles et, bien sûr, la participation à l’exportation est négligeable. Selon les estimations de l’Association des entreprises de construction mécanique du Vietnam (Wami), l’industrie nationale s’arrête seulement à la sous-traitance des structures en acier, à la fabrication des machines d’outils et des machines agricoles à petite envergure.
L’industrie mécanique absorbe environ 380 millions de dollars des entreprises domestiques et 2,1 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE). Pourtant, ce montant des IDE est injecté pour moitié dans l’assemblage automobile, de motos ou d’autres biens de consommation.
Huit groupes de produits à développer
En 2002, le Vietnam a élaboré une stratégie de développement de son industrie mécanique qui aurait dû permettre à cette industrie d’atteindre une croissance de 50% en 2010. Cependant, encore aujourd’hui, cet objectif n’est pas atteint. La raison principale de cet échec est la pénurie de capitaux et le manque de savoir-faire, qui rendent les entreprises locales moins compétitives.
La stratégie a fixé huit groupes de produits mécaniques à développer, en accordant les priorités en prêts, en politiques fiscales… Il s’agit des équipements complets, machines motrices, machines agricoles, moyens de transports, machines d’outils, machines utilisées dans le bâtiment, chantier naval et équipements électriques. Pourtant, en dix ans, seuls huit projets bénéficient de crédits à taux d’intérêt préférentiel de 11,4% par an.
Auparavant, les entreprises vietnamiennes ne proposaient que des produits de fabrication mécanique. Aujourd’hui, elles fournissent des chaînes complètes pour la production électrique, la cimenterie, la sucrerie, la papeterie, la production d’engrais... En dépit des avancées en matière d’approche de nouvelles technologies, la mécanique nationale n’a pas atteint l’objectif fixé par la stratégie nationale de développement du secteur : couvrir 40-50% des besoins nationaux.
Utilisation de matières premières locales
Les importations mécaniques restent toujours excédentaires et la qualité des produits domestiques laisse à désirer. Les entreprises nationales ne maîtrisent pas encore le travail de conception des projets majeurs, sans tenir compte du manque d’efficacité dans la gestion, la coordination et la liaison entre les entreprises.