"Actuellement, les besoinsd’importation et de consommation de fruits vietnamiens, notamment fruitdu dragon aussi nommés pitaya, dans les marchés tels États-Unis, Japon,Taiwan (Chine) et République de Corée ne cessent de croître", a informéNguyên Huu Dat, du Département de protection des végétaux du Vietnam.
Selonlui, si en 2008, seulement 100 tonnes de pitaya du Vietnam avaient étéexportées aux Etats-Unis, ce chiffre a grimpé en 2012 à 1.200 tonnes. Dejanvier à mi-juin de cette année, les exportations nationales de cesfruits vers les États-Unis ont doublé en variation annuelle. Cetteannée, ce marché pourrait en importer 2.000 tonnes, soit 70% de hausseen un an, a-t-il prévu.
En 2012, ces fruits devraientafficher au Japon et en République de Corée une croissance de 25% englissement annuel, a estimé Nguyên Huu Dat.
En outre, enseptembre prochain, le fruit du dragon du Vietnam sera présenté pour lapremière fois en Nouvelle-Zélande. En 2014, le Vietnam devrait expédierses premiers lots de mangues et produits dérivés au Japon, à Taiwan(Chine) et en République de Corée, a-t-il ajouté.
Environ80% des fruits du dragon vietnamiens sont destinés à l’exportation. Cesfruits sont exportés maintenant dans 20 pays dont la Chine, laRépublique de Corée, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, les Pays-Bas,la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, le Canada ou encore lesÉtats-Unis.
La province de Binh Thuân (Centre) est le plusgrand producteur de fruits du dragon du pays, avec plus de 16.000 ha etune production annuelle supérieure à 400.000 tonnes. Le fruit du dragonde Binh Thuân est exporté essentiellement vers la Chine (70% dumontant), la Malaisie et Singapour. - VNA