
Dans le cadre des efforts visant à mettreen œuvre le plan national de développement du commerce électronique, leministère a ciblé des objectifs ambitieux en matière de paiement autre qu’enespèces dans les activités de commerce électronique.
Un autre objectif consiste à porter leratio des paiements effectués via des prestataires de services d’intermédiairesde paiement à 80% des paiements autres qu’en espèces dans les activités decommerce électronique d’ici 2025.
Selon le Centre pour l’information et latechnologie numérique (CID) relevant de l’Agence du commerce électronique et del’économie numérique (iDEA) du MoIT, le centre a mis en œuvre et continuera à mettreen œuvre diverses solutions et à développer des infrastructures pour promouvoirles paiements autres qu’en espèces, notamment le système national de paiementdu commerce électronique (Keypay).
En outre, le centre se concentreraégalement sur la recherche et le développement d’un système de paiementsécurisé pour les activités de commerce électronique effectuées sur le "compteséquestre" (Escrow), afin de protéger à la fois les consommateurs et lesvendeurs dans les transactions de paiement autres qu’en espèces.
Pour soutenir toutes les parties impliquéesdans les transactions de paiement en ligne sécurisées, le centre prévoit delancer un système qui garantira la sécurité des transactions dans les activitésde commerce électronique, qui vise à protéger les droits des consommateurs dansl’environnement numérique et à sauvegarder les intérêts de toutes les partiesimpliquées dans les transactions en ligne.

Le ratio des paiements électroniques via Escrow devrait augmenter,tandis que le taux de paiement contre remboursement (COD) devrait diminuer.
Une attention particulière sera égalementaccordée à l’augmentation de la fiabilité, favorisant ainsi les transactions,le règmement des litiges sur une base juridique claire et la protectiondess intérêts des acheteurs et des vendeurs.
Les transactions effectuées sans l’interventionde prestataires de services de paiement intermédiaires, telles que lesvirements bancaires, les dépôts en espèces aux guichets de service et lestransferts d’argent postaux, représentent actuellement une part importante destransactions de paiement autres qu’en espèces, a indiqué le centre.
Cela présente des risques potentiels pourles consommateurs lors des transactions, car lorsque les biens/services nerépondent pas aux exigences, les vendeurs peuvent ne pas accepter les retourset les consommateurs peuvent également ne pas être en mesure de se plaindre oud’être protégés dans de telles transactions.
Les principales raisons en sont leshabitudes d’achat des consommateurs qui utilisent encore des espèces, la faibleconfiance des consommateurs dans l’infrastructure de paiement électronique quisoutient les activités de commerce électronique et l’absence de mesurescohérentes pour protéger les consommateurs et les vendeurs lors des transactionsde paiements autres qu’en espèces. – VNA