Hanoi (VNA) - Des groupes d’experts de 11 États membres de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP) ont convoqué leur première réunion par vidéoconférence le 28 septembre pour discuter de l’adhésion du Royaume-Uni au pacte.
Présidée par le Japon, la réunion a examiné les efforts du Royaume-Uni pour demander l’adhésion au CPTPP, ainsi que ses lois et règlements qui doivent être révisés pour répondre aux critères de l’accord.
Le Royaume-Uni espérait se tailler une place dans le commerce mondial en tant qu’exportateur de biens de consommation haut de gamme et de services professionnels. L’adhésion au pacte compléterait les accords commerciaux que Londres recherche, ou a déjà conclu, avec des membres plus importants.
«Il s’agit d’une étape importante sur notre chemin pour rejoindre le CPTPP, qui nous permettra de tisser des liens plus étroits à la fois avec d’anciens amis et certaines des économies les plus dynamiques du monde », a déclaré la secrétaire d’État britannique au Commerce international Anne-Marie Trevelyan dans un communiqué.
Rejoindre le CPTPP dans son format actuel pourrait ajouter environ 1,8 milliard de livres (2,5 milliards de dollars) à l’économie britannique à long terme, soit moins de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) d’avant la pandémie de Covid-19.
Bien qu’il ne représente qu’un gain minime pour les exportations et la croissance économique, il garantit l’accès au marché, y compris pour les secteurs des services juridiques, financiers et professionnels.
Le Royaume-Uni a demandé à adhérer au pacte en février 2021 après avoir quitté l’UE l’année dernière.
Fondé en 2018, le CPTPP s’engage à supprimer 95% des lignes tarifaires parmi 11 États membres, à savoir l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. La zone de libre-échange représente environ 13% du PIB mondial.