Ho Chi Minh-Ville (VNA) - À l’occasion du 45e anniversaire de la Libération du Sud et de la Réunification nationale, le 30 avril, nous partons découvrir «les adresses rouges» à Hô Chi Minh-Ville. Ces hauts lieux de tradition révolutionnaire rappellent les époques glorieuses de la Patrie et le courage des soldats tombés au champ d’honneur.
Il est impossible de venir à Hô Chi Minh-Ville sans visiter le Palais de la Réunification, autrefois dénommé Palais de l’Indépendance, témoin historique majeur des deux dernières guerres au Vietnam. Le palais a été construit en 1868 à la demande du gouverneur du Sud-Vietnam, Lagrandière, selon les plans de l’architecte Achille Antoine Hermitte. Il a été inauguré en 1873 et baptisé «Palais Norodom», du nom du roi cambodgien. Il passe sous administration japonaise de mars à septembre 1945 puis de nouveau sous administration française jusqu’en septembre 1954, date à laquelle les Français quittent le Vietnam. Ngô Dinh Diêm, président de la République du Vietnam, le rebaptise Palais de l’Indépendance en 1955.
Bombardé en 1962 par les avions d’une faction dissidente, le palais est fortement endommagé. Ngô Dinh Diêm décide alors de le raser et de reconstruire un nouvel édifice selon les plans de Ngô Viet Thu, le premier architecte vietnamien à avoir décroché le Prix de Rome. Commencés en juillet 1962, les travaux sont interrompus par la mort de Ngô Dinh Diêm, assassiné lors du coup d’État de novembre 1963. Le nouveau palais est achevé en 1966. Il restera la résidence présidentielle jusqu’au 30 avril 1975, date qui marque la chute du régime de Saïgon et la fin de la guerre du Vietnam. Ce jour-là, un tank de l’Armée populaire du Vietnam emboutit la porte du palais et vers 11h30, le drapeau du Front national de libération du Sud Vietnam flotte sur le toit du bâtiment. Le palais est alors nommé Palais de la Réunification. D’une superficie de 18 hectares, ce monument mythique est reconnu vestige historique et culturel en 1976 et classé sur la liste des vestiges nationaux spéciaux en 2009.
«J’ai regardé un documentaire sur la chute du régime de Sài Gon. La scène où le tank tamponne la porte du Palais de la Réunification le 30 avril 1975 m’a beaucoup impressionnée. J’ai décidé de venir visiter le site avec ma famille. C’est formidable de pouvoir revivre l’histoire de notre pays ici et de rendre hommage aux soldats et à tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et la liberté de notre pays», dit Nguyên Hoàng, une touriste de Hanoï.
Il est impossible de venir à Hô Chi Minh-Ville sans visiter le Palais de la Réunification, autrefois dénommé Palais de l’Indépendance, témoin historique majeur des deux dernières guerres au Vietnam. Le palais a été construit en 1868 à la demande du gouverneur du Sud-Vietnam, Lagrandière, selon les plans de l’architecte Achille Antoine Hermitte. Il a été inauguré en 1873 et baptisé «Palais Norodom», du nom du roi cambodgien. Il passe sous administration japonaise de mars à septembre 1945 puis de nouveau sous administration française jusqu’en septembre 1954, date à laquelle les Français quittent le Vietnam. Ngô Dinh Diêm, président de la République du Vietnam, le rebaptise Palais de l’Indépendance en 1955.
Bombardé en 1962 par les avions d’une faction dissidente, le palais est fortement endommagé. Ngô Dinh Diêm décide alors de le raser et de reconstruire un nouvel édifice selon les plans de Ngô Viet Thu, le premier architecte vietnamien à avoir décroché le Prix de Rome. Commencés en juillet 1962, les travaux sont interrompus par la mort de Ngô Dinh Diêm, assassiné lors du coup d’État de novembre 1963. Le nouveau palais est achevé en 1966. Il restera la résidence présidentielle jusqu’au 30 avril 1975, date qui marque la chute du régime de Saïgon et la fin de la guerre du Vietnam. Ce jour-là, un tank de l’Armée populaire du Vietnam emboutit la porte du palais et vers 11h30, le drapeau du Front national de libération du Sud Vietnam flotte sur le toit du bâtiment. Le palais est alors nommé Palais de la Réunification. D’une superficie de 18 hectares, ce monument mythique est reconnu vestige historique et culturel en 1976 et classé sur la liste des vestiges nationaux spéciaux en 2009.
«J’ai regardé un documentaire sur la chute du régime de Sài Gon. La scène où le tank tamponne la porte du Palais de la Réunification le 30 avril 1975 m’a beaucoup impressionnée. J’ai décidé de venir visiter le site avec ma famille. C’est formidable de pouvoir revivre l’histoire de notre pays ici et de rendre hommage aux soldats et à tous ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et la liberté de notre pays», dit Nguyên Hoàng, une touriste de Hanoï.
Situé non loin du Palais de la Réunification, Bên Nhà Rông (le port de la Maison du Dragon en français), est également une adresse rouge. Construite en 1864 par les Français au bord de la rivière Sài Gon, la Maison du Dragon, nommée ainsi en raison des deux dragons en céramique posés sur son toit, était le siège social de la société des bateaux Nam Sao (Cinq étoiles). C’est de ce lieu que le 5 juin 1911, le jeune Nguyên Tât Thành, le futur président Hô Chi Minh, a embarqué à bord du paquebot Amiral Latouche TréVille pour se rendre en France. Après la libération de Sài Gon en 1975, la Maison du Dragon est devenue un site commémoratif dédié au grand dirigeant vietnamien. En 1995, elle a été choisie pour y installer le musée Hô Chi Minh.
Les tunnels de Cu Chi, à 70km au nord-ouest du centre-ville, sont également une attraction touristique importante. Leur construction a commencé en 1948 pendant la résistance anti-française. Ce réseau spectaculaire, prolongé et fortifié durant la résistance anti-américaine, prend une dimension stratégique à partir de 1966. Les combattants et habitants de Cu Chi décident alors de creuser jour et nuit pour protéger la zone militaire de Sài Gon-Gia Dinh et la vie de la population. Mesurant environ 250 km de long, les tunnels qui sont de véritables lieux de vie regroupent une salle de réunion, un hôpital, des cuisines, des abris, des dépôts… Grâce à l’ingéniosité de la population du Sud, toutes les tentatives armées des ennemis pour neutraliser ces tunnels échoueront.
«J’ai visité ces tunnels, les logements, l’hôpital… pour mieux comprendre la vie des habitants durant la résistance américaine. Quelle expérience incroyable! Les touristes occidentaux sont très impressionnés par cet immense réseau et l’incroyable détermination des Vietnamiens», indique Trân Công Hâu, un touriste de Kiên Giang.
D’autres lieux historiques sont incontournables à Hô Chi Minh-Ville comme le musée des séquelles de la guerre, la base militaire de Rung Sac ou encore la cave secrète des Commandos de Sài Gon.-VOV/VNA