Le Vietnam possède suffisamment de fondements juridiques et de preuves historiques pour affirmer sa souveraineté sur les archipels de Hoàng Sa (Paracels) et Truong Sa (Spratleys).

C'est ce qu'a affirmé un représentant du Comité national des frontières du ministère des Affaires étrangères du Vietnam, en réaction à des informations sur des activités de Taïwan sur Truong Sa.

Le journal taïwanais ''Liberty Times" a annoncé le 15 juillet que Taïwan examinait l'extension de 500 m de la piste sur l'île de Ba Binh relevant de l'archipel de Truong Sa du Vietnam. Le même jour, l'agence de presse de Taïwan (CNA) a également annoncé que Taïwan a envoyé des jeunes experts de l'Université de Cheng Gong à Truong Sa pour une visite.

En réaction à ces informations, le représentant du ministère vietnamien des AE a affirmé que toutes les activités étrangères sur l'archipel de Truong Sa sans l'approbation du Vietnam violent sa souveraineté, le droit international, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982.

Ces activités "vont à l'encontre de l'esprit de la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) et provoquent des tensions en Mer Orientale", a-t-il souligné avant de demander à Taïwan de cesser immédiatement des activités et plans similaires.

Le 11 juillet dernier, dans un article publié sur le réseau ''Feng Huang'' de Hongkong, Qiu Yi, membre du Comité central du Kuomintang de Taïwan, a déclaré que la région maritime autour de l'île de Tai Ping (Ba Binh pour les Vietnamiens) relève de la souveraineté de Taïwan.

Répondant à la question de correspondants sur la réaction du Vietnam aux paroles de Qiu Yi, le représentant du Comité national des frontières du ministère des Affaires étrangères a fermement rejeté ces propos. - AVI